Enquête bretonne 2
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... croissants pour se faire pardonner notre intrusion.
Pat’ a immédiatement plongé dans le carton, très concentrée. Elle ne nous entendait même pas. Moi, je ne servais pas à grand-chose, ne connaissant pas les gugusses, alors j’ai discuté photo avec le gars Christian. Il est vraiment passionné. Il m’a montré tout son matériel, les boîtiers, les objectifs, les filtres… Patricia poussait des petits cris de temps en temps et mettait une photo de côté. Christian est allé vérifier ce qu’elle cherchait, puis m’a tiré par la manche et emmené dans sa chambre. Il a sorti un carton, a fouillé dedans et, rougissant, m’a tendu une photo.
— Je ne peux pas lui montrer celle-là, planque-là.
Incroyable, c’était une photo de la fameuse soirée, avec Anna en train de se faire défoncer par les trois gars ! À mettre dans un musée de l’érotisme. Elle a quand même plus l’air de souffrir que de prendre son pied. J’ai d’un seul coup une grosse barre sur l’estomac. Je la mets dans mon portefeuille et nous ressortons retrouver Patricia qui ne s’est même pas rendu compte que nous n’étions plus là. Tout d’un coup, elle lève la tête et me dit :
— Ça y est, je les ai tous les trois sur plusieurs photos, regarde. Là. Et là. Super, on a ce qu’on voulait, merci, Christian. Tu n’as pas leur adresse par hasard ? Non ? Tant pis, merci encore. Je t’offre un pot à l’hôpital quand tu veux et je te laisse photographier les salles que tu veux.
Nous sommes retournés chez elle pour contempler nos trésors ...
... et faire le point. Elle était heureuse, le coup des photos était à son initiative et ça avait marché. Elle pérorait et gesticulait devant toutes les boutiques que nous longions, donnant son avis sur tout :
— Moches, les casseroles. As-tu vu le soutien-gorge, beuark. Super la cafetière, belle ligne…
Nous avons fait quelques courses, puis, retour au bercail. Elle a posé toutes ses photos sur la table et m’a expliqué qui était qui. On aurait dit un prof’ qui faisait la leçon. Elle était hypersérieuse et concentrée. Au bout d’un moment, elle s’est arrêtée, m’a regardé, a froncé les sourcils.
— Jean, ça ne va pas toi, j’ai raté quelque chose ce matin ?
— Pas vraiment.
— Dis-moi, s’il te plaît.
J’ai sorti la photo de ma poche et la lui ai tendue en tremblant.
— Mon Dieu, Jean.
Elle s’est jetée à mon cou.
— Jean, reste avec moi. Je… Protège-moi s’il te plaît.
Elle enfonçait sa tête dans mon torse comme si elle voulait entrer dans ma poitrine.
— Fais-moi l’amour, doucement, comme tu sais le faire, je t’en prie. Aime-moi, aime-moi !
Nous sommes tombés sur le lit, tous deux enlacés, et nous avons fait l’amour, mais beaucoup plus sauvagement que prévu. Comme s’il fallait se battre pour exister. L’extase a été violente et nous a rejetés loin l’un de l’autre, en sueurs, à bout de souffle. Elle est calmée, pas vraiment détendue, le visage encore ravagé, mais calmée.
— Jean, je ne comprends pas comment tu fais. Tu débarques en ne connaissant personne, tu ...