1. Enquête bretonne 2


    Datte: 24/10/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... avais dit de pas trouver trop vite d’où ça venait. Quand ils sont repartis, la copine avait un coquard sur chaque œil. Elle mettait des lunettes de soleil, mais ça se voyait quand même. C’est un gars désagréable, mais faut reconnaître qu’il sait parler aux femmes !
    — Jules ! Dis pas de bêtise.
    — Merci du conseil, Jules, dès ce soir, je vais « parler » à Pat’ correctement.
    — Il ne manquerait plus que ça que tu me frappes. Non, mais ! Je rêve ! Prêtez-moi un rouleau à pâtisserie, Marie, que je lui explique ce que c’est qu’une Bretonne ! Il n’a pas l’air d’avoir tout compris !
    — Ma chérie, mon petit cœur…
    
    Tout le monde riait dans le café. Jules était aux anges, c’était lui qui avait initié la plaisanterie.
    
    — Si j’ai bien compris, je dois payer une tournée générale pour me faire pardonner.
    — Sûr ! Sûr !
    — Tu as assez bu, tu vas filer à la maison, non mais !
    — Allez, Marie, une tournée sur mon compte. Je ne boirai rien, c’est promis, mon trésor adoré !
    — Faux cul en plus. Tu vas voir !
    
    Les mémères de l’épicerie étaient pliées en deux. La patronne se tenait les côtes. Je suis allé faire une bise à Pat’ et tout le monde a applaudi. Ça allait causer dans les chaumières pendant quelques jours. Gagné, on savait presque tout ce qu’on voulait. En partant, je glisse à Jules :
    
    — Tu ne sais pas où on peut le trouver, par hasard, le gars Lecomte. Bien envie de lui faire une blague aussi. Je n’aime pas trop sa façon de « parler » aux femmes.
    — Pas du tout, et ça ne ...
    ... m’intéresse pas. Plus il est loin, mieux je me porte.
    — La fille avec qui il était, ça ne serait pas celle-là par hasard ?
    
    Je lui montre la photo de Clara. Il me regarde, interloqué.
    
    — Ah ben ça alors, oui, mais comment…
    — Merci, Jules.
    
    Je lui souris.
    
    — Allez, bonsoir m’sieurs-dames.
    
    À peine sorti, j’attrape Patricia et l’embrasse comme un fou. Clara, bien vivante ! Des visages réjouis s’écrasaient sur les vitres. Peu importe, j’étais sacrément soulagé. Du coup, l’assiette d’huîtres s’est transformée en un plateau de fruits de mer, tant pis pour l’addition, je ferai la vaisselle ! Heureusement que c’est Pat’ qui conduisait parce que j’ai un peu dépassé la dose de vin blanc.
    
    Nous sommes rentrés bien tard et nous avons dormi tranquillement pour une fois. J’ai même fait la grasse matinée le lendemain, juste réveillé par une bonne odeur de café et croissants chauds. Elle avait préparé un petit-déjeuner royal.
    
    — Tu oublies que nous allons voir Christian, il a un carton de photos à décortiquer.
    — Pas à 8 h quand même, le pauvre.
    — Allez, hop ! Tu vois ce que c’est que de picoler un peu trop.
    
    Elle est insatiable. Elle fonce comme un bulldozer, et gare à qui se trouve sur sa route. C’est de ma faute, je n’ai pas assuré hier soir, alors le trop-plein déborde. J’ai quand même pris mon temps pour manger ; un petit-déjeuner comme ça, ça se déguste. Elle aussi d’ailleurs a traîné un peu à table. Puis vers 9 h nous sommes allés voir le copain, avec un paquet de ...
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