1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1555)


    Datte: 20/10/2024, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... blessé... Je me levais et m’avançais vers lui pour lui prendre une main dans la mienne.
    
    - Désolé encore Monsieur Alexandre, il faut que je vous livre les mots de ce goujat de Marcel… Il m’a dit en parlant de vous… C’est le jeunot qu’on veut, lui nous sera utile, c’est à prendre ou à laisser, je te file quatre de mes gars, tu les loges, les nourris, et tu nous files ton petit blanc-bec, sitôt le travail fini chez toi !… Je ne suis pas fier de vous dire ça Monsieur Alexandre, vous qui êtes si bon avec moi…- Ne vous inquiétez pas Charles… Je ne suis même pas vexé ! J’irai travailler au Château d’Evans, ainsi on règle votre problème de main d’œuvre.
    
    Charles relevait les yeux jusqu’ici posés sur ma main caressant les siennes.
    
    - Je ne suis pas serein de vous envoyer au Château de Monsieur le Marquis d’Evans… Votre père y est parti un jour, il est revenu sept ans après…- Soyez sans crainte Charles, je n’attendrais pas sept années pour revenir près de vous.
    
    Charles se relevait difficilement, il me regardait encore sans rien dire, comme s’il y avait parfois des silences qui étaient plus forts et plus éloquents que de longs discours, puis regagnait la porte d’entrée. Juste avant de partir, il s’adressait une dernière fois à moi :
    
    - Tout ceci n’est pas encore fait, il faut que Monsieur le Marquis d’Evans donne Son accord !
    
    Le vieil homme levait les yeux au ciel et cette fois-ci me quittait. Je le regardais partir d’un pas hésitant, le dos un peu arcbouté. Je ne me ...
    ... faisais guère d’illusion sur les intentions du Maître, évidemment qu’il donnerait Son accord, mais ça… Charles ne le savait point encore !... Peu après, je me mettais à table pour dîner sommairement. Je n’avais guère faim ce soir-là car je m’inquiétais de ma première journée de travail avec ce Martial Montambert. Outre cette sodomie promise, qu’allait-il me faire subir d’autre ? « Arrête de te poser des questions Alex, suis l’exemple d’esclav’antoine ! » pensais-je en grimpant les marches me conduisant à l’étage.
    
    Que se passait-il dans ma tête ce soir-là… Jamais je n’étais entré dans cette chambre, dans leur chambre, depuis leur disparition brutale. Tout était comme si mes parents venaient de quitter cette pièce, comme s’ils allaient revenir d’un moment à l’autre. Sur le lit, le peignoir en soie de maman posé négligemment, sur sa coiffeuse, un stick de rouge à lèvres non rebouché, à coté un flacon de parfum Chanel N° 5, son unique parfum, que j’allais humer ! Que de souvenirs à cet instant… La montre de mon père était posée sur le marbre de la commode ancienne, ses pantoufles rangées soigneusement aux pieds de celle-ci. Je poussais la porte de leur salle de bain, et ouvrait machinalement un premier tiroir du meuble sous le lavabo. Il y avait là, le rasoir de papa, la brosse à cheveux de maman avec quelques cheveux blonds accrochés dans celle-ci. Au second tiroir, je souriais… là bien rangé, un godemichet, deux colliers en cuir épais portant les Armoiries du Noble et une cage ...