1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1555)


    Datte: 20/10/2024, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode précédent N°1554) -
    
    Chapitre 19 : Les soucis de Charles ! -
    
    … celle de mes parents esclaves MDE !…
    
    Difficile de voir partir Antoine sans le toucher, sans l’embrasser, sans même lui serrer la main pour lui dire au revoir. Je l’avais accompagné jusqu’à sa voiture et le regardais s’éloigner tranquillement sur ce chemin poussiéreux. Juste avant le virage menant au portail, il sortait un bras de la portière de son véhicule pour me saluer une dernière fois. Je rentrais alors, avec un brin de tristesse mêlée de romantisme. Ce garçon était beau, athlétique, gentil, humble et honnête. Chose était sûre, j’éprouvais, peut-être pour la première fois, des sentiments amoureux, tout au moins une certaine affection et de la tendresse pour lui. Antoine était tendre, attirant, attachant, d’une grande authenticité et d’une sensibilité à mon égard que j’ai su capter. Pour prolonger un peu plus encore cet état chimérique et poétique dans lequel je me trouvais, je m’installais, allongé sur le divan, pour écouter les danses hongroises de Brahms. A cet instant précis, j’éprouvais une sensation de bien-être, avec l’esprit reposé. Sauf qu’ici, à la Bastide, ces temps étaient courts, beaucoup trop courts… Déjà, quelqu’un venait de frapper à ma porte.
    
    - Bonsoir Monsieur Alexandre !
    
    Charles était essoufflé, comme s’il venait de courir un marathon.
    
    - Que vous arrive-t-il Charles, tenez, ...
    ... installez-vous dans un fauteuil, vous me semblez à bout de souffle…- C’est le cœur, Monsieur Alexandre… mon palpitant n’est plus tout jeune ! Dès que je suis énervé ou angoissé, il me joue des tours.
    
    - Il faudrait voir un cardiologue, Charles.
    
    - J’y pense et puis j’oublie, comme dit la chanson… - Ce n’est pas raisonnable Charles, vous devez consulter !
    
    - Oui, je le ferai… mais pour l’heure, j’ai d’autres soucis en tête, on commence dans dix jours.
    
    - Vous commencez quoi, Charles ?
    
    - Vous, Monsieur Alexandre, si je peux me permettre, vous n’êtes pas dans votre assiette ! On commence la vendange, pardi !…
    
    « Quel con tu es, mon pauvre Alex ! » pensais-je. Charles avait raison, mon esprit était ailleurs, comme dans la brume ou dans la ouate. Il fallait me ressaisir rapidement :
    
    - Dites-moi mon bon Charles, ça fait combien de temps que vous travaillez ici ?
    
    - Trente-six ans, Monsieur Alexandre, pourquoi cette question ?
    
    - Vous avez l’habitude et l’expérience, vous nous avez toujours fait du bon vin, alors pourquoi vous mettre dans un état pareil ?
    
    - C’est que cette année, ce n’est pas pareil…. J’ai des soucis pour constituer mon équipe de vendangeurs !
    
    - Mais vous avez votre équipe d’habitués…- Oui, sauf que quatre me font défaut cette année… et pas des moindres ! Les quatre polonais… et ben… Y viennent pas ! J’ai appris ça hier au soir… et depuis je stresse… et mon cœur bat la chamade.
    
    - Allons, mon brave Charles, calmez-vous ! Faut pas stresser ...
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