La drague des copains
Datte: 19/10/2024,
Catégories:
fh,
voisins,
copains,
lunettes,
gymnastiqu,
pastiche,
Humour
Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... prélèvement à la zourze au niveau des bourses de zon nouveau voizin.
— Tu me prends pour qui ? Sasse que je ne mange pas de ce pain-là.
— Z’est là que tu as tort. Parce que ze suis zûr que zi tu offrais de temps en temps une belle baguette à tes misses, tu serais beaucoup plus épanouie.
— Napoléon ! Tu sais que j’ai horreur de la vulgarité.
— Ze zais bien et ze te prie de m’excuser, mais tes pudeurs de puzelle effaroussée ont le don de m’exaspérer. D’ici à ze que z’arrive cez toi, tu as larzement le temps d’appeler Carl pour lui annoncer que ton filleul céri vient de débarquer et lui demander si za le zène que ze me pointe à za fête. En plus, si ze zuis avec toi, ze pourrai te conseiller pour ta tactique d’approsse. Pour commencer, ze te suggère que ce soir tu oublies tes tenues de grenouille de bénitier dans leur placard moisi et que tu optes pour une zupe courte et un cemisier déboutonné.
— Pourquoi ne pas y aller torse nu tant que tu y es ?
— Torse nu, z’est peut-être un peu exazéré. Néanmoins, vu le volume de tes nissons, tu peux oublier de mettre un soutien-gorze.
⁂
— Bonzour Carl, ze vous remercie de m’accueillir zi zpontanément. Ma marraine m’a beaucoup parlé de vous.
Troublé par le zozotement inattendu du jeune ingénieur, Carl a la langue qui fourse, pardon, qui fourche.
— Bonzour, heu… bonsoir, plutôt, vous devez être Napoléon, le filleul suisse de Charlie. Soyez le bienvenu chez moi. Comme on dit en France, plus on est de fous, plus on rit.
— En ...
... fait, ze vis en Zuisse, mais z’ai la nationalité franzaise et ze suis touzours très heureux de rendre visite à ma marraine.
— C’est très louable, répond le maître de maison visiblement peu désireux de se lancer dans un long échange avec le jeune homme qu’il vient de saluer. Vous trouverez dans le salon un buffet bien garni grâce aux invités présents ainsi que des boissons à profusion. N’hésitez pas à y faire honneur.
— Merzi, ze ne vais pas y manquer. Ze vous laisse donc aux bons soins de Sarlotte, répond Napoléon avec un clin d’œil appuyé, ce qui stupéfie un peu plus Carl et accentue le malaise de sa marraine.
Deux heures plus tard, la majorité des convives ont sagement regagné leur domicile et il ne reste guère plus qu’une dizaine de fêtards pour bavarder et faire un sort aux fonds de bouteilles.
Napoléon qui n’a pas laissé sa part aux cochons a un bon coup dans l’aile, il est en grande discussion avec une rousse plantureuse de quarante-cinq ans dont le décolleté aussi profond que généreux le fascine littéralement.
Visiblement, Marie-Louise, la quadragénaire, semble apprécier le discours de son jeune interlocuteur qui s’imagine déjà en train de faire coulisser son trombone entre ses mamelles pulpeuses.
C’est oublier un peu vite Francis, le mari sanguin dont le dernier verre de rosé a eu raison de sa patience bien entamée par les minauderies de son épouse à l’égard de Napoléon.
Le conjoint excédé se rue sur le résident helvète et l’attrape par le col de la ...