1. La drague des copains


    Datte: 19/10/2024, Catégories: fh, voisins, copains, lunettes, gymnastiqu, pastiche, Humour Auteur: ClubAA, Source: Revebebe

    ... veste.
    
    — Dis donc, toi ! T’as pas bientôt fini de mater les nibards de ma femme ?
    — Mais heu, quoi, comment za ? lâche Napoléon en balbutiant.
    — Comment ça, comment ça ! Je vais te faire passer l’envie de faire du gringue aux femmes mariées. Et crois-moi que tu vas t’en souvenir.
    — Allons monsieur, du calme, nous ne faisions que discuter, ze vous assure.
    — C’est ça ! Prends-moi pour un con, en plus.
    — Franciiis ! Arrête ! Tu as bu, ressaisis-toi, implore la plantureuse épouse en s’accrochant au bras de sa moitié.
    — Toi, ta gueule ! On réglera ça à la maison une fois que j’aurai pété la gueule à ce salopard.
    
    Napoléon n’en mène plus très large, mais au moment où Francis s’apprête à lui écraser le pif avec son poing, Carl se décide à intervenir et use d’une savante clef dejiu-jitsu qui oblige le mari agressif à s’agenouiller, l’air penaud et la queue basse.
    
    Impressionnée par la puissance tranquille dont vient de faire preuve Carl, Charlotte sent sa petite culotte devenir tout humide, mais l’air réprobateur du maître de céans a tôt fait de calmer ses émois.
    
    — Je suis très déçu par votre comportement, messieurs, et je demanderai à vos accompagnatrices de bien vouloir vous emmener hors de chez moi, déclare-t-il aux deux rivaux sur un ton sans réplique.
    
    Complètement désappointée, Charlotte se confond en excuses auprès de son hôte et peste intérieurement contre son filleul obsédé dont le comportement immature a sans aucun doute altéré ses chances de séduire son ...
    ... beau et athlétique voisin.
    
    ⁂
    
    Lorsque Napoléon et Charlotte ont rejoint l’appartement de l’inspectrice, celle-ci se répand en lamentations.
    
    — Je savais bien que c’était une mauvaise idée de t’emmener avec moi sez Carl. Maintenant, je suis grillée auprès de lui et je n’aurai jamais l’opportunité de lui montrer ma petite satte épilée.
    — Ze ne savais pas que t’avais pris un animal de compagnie. Happy lait, z’est rigolo comme nom pour un félin.
    — Tu es vraiment trop stupide Napoléon, assène Charlotte avant de fondre en larmes.
    
    Touché par la détresse de sa marraine, le jeune homme vient s’asseoir à ses côtés et l’entoure de ses bras.
    
    — Allons, Zarlotte, ze n’est pas zi grave, d’autant plus que z’ai une idée pour que tu te réconcilies avec ton beau voisin.
    — Comment ça ? s’étonne Charlotte en se redressant.
    — Eh bien, figure-toi qu’avant que Marie-Louise se mette à me draguer, z’ai eu l’occasion de m’entretenir avec d’autres femmes invitées à la fête.
    — Le contraire m’aurait étonné.
    
    Napoléon ignore la remarque de sa marraine avant de poursuivre.
    
    — Il ze trouve que parmi les dames présentes ze soir, ze trouvait Hélène qui tient une boutique de tricot à quelques rues de chez toi.
    — Tu parles bien d’Hélène Mauhert ? Mais elle a largement dépassé l’âge de la retraite, tu deviens gérontophile, maintenant ?
    — Qu’est-ce que tu racontes ? Z’aime discuter, z’est tout. Et z’ai ainsi pu apprendre que parmi les meilleurs clients d’Hélène, outre ma marraine, il y a un ...
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