La drague des copains
Datte: 19/10/2024,
Catégories:
fh,
voisins,
copains,
lunettes,
gymnastiqu,
pastiche,
Humour
Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... avant de soupirer, à l’adresse de Will : « Je ne sais pas dans quoi tu t’es fourré, mais dégage ! »
— Mais dis-moi ! t’as trouvé quelque chose ?
Il lui donne le papier, Will le lit rapidement et pousse un juron : « Ah merde… »
— Dégage maintenant. Je vais déménager.
⁂
Will est inquiet. Certes, Carl travaille pour une boîte de sécurité informatique, mais cette boîte a des liens avec la Mafia. Lorsqu’il entre dans son cabinet, celui-ci est tout retourné : le bureau est renversé sur le côté, tous les papiers sont éparpillés et l’odeur de whisky flotte dans toute la pièce.
— Que, faisais-tu, dans mon appartement, hier ?
Will est surpris, se retourne et n’a pas le temps de répondre qu’il reçoit un coup à la tête qui le projette sur les tessons de la bouteille fracassée. Son trench le protège. Will voit Carl de toute sa hauteur lui sourire et, tandis qu’il tombe dans les pommes, se dit qu’il devait bien y avoir des caméras de sécurité qui l’ont pris en flagrant délit lors de son petit cambriolage.
Tandis que la conscience du détective sombre dans les vapes, les pensées de Charlotte dérivent vers son vieux copain Gaétan qui par un étrange concours de circonstances s’était lui aussi retrouvé à la fête et elle décide de l’appeler immédiatement.
— Salut, Gaétan, on peut se voir ?
— Hey, Gudule ! Quelle surprise ! Si t’es libre, rendez-vous au zoo ?
— Gudule et le zoo, t’as une crise de nostalgie ?
— Il en va de ta vie amoureuse.
— OK, rendez-vous trente ...
... minutes avant la fermeture, devant l’enclos des bonobos.
— Merci.
Ils se retrouvent à l’heure dite, Charlotte porte une blouse et une jupe presque aussi sages que les tenues qu’elle met pour se rendre au bureau.
— Alors, quoi de si grave ?
— Ton attitude l’autre soir.
— J’en ai trop fait ?
— Trop ou pas assez. Sois honnête : ce Carl, il te ravage les sens ? Tu avais l’air excitée, le regard enamouré, mais le reste ne suivait pas.
— Visiblement pas assez. Il est passé d’une meuf à une autre comme si j’étais transparente.
— Je peux te parler franchement ?
— S’il te plaît.
— Admettons que tu veuilles me draguer.
— Mais c’est impossible, tu es mon ami.
— Ça, c’était autrefois. Ne me complique pas la tâche, c’est pas facile de dire ce que je veux te dire.
— Bon, OK, disons que je veux te séduire.
— La constante incontournable pour éveiller ma libido c’est une phase d’observation avant les jeux de séduction.
— Jusque-là, j’ai tout juste pour Carl, même si l’observation était à sens unique.
— Fous-moi la paix avec ce zozo !
— Oups, pardon, I did it again.
— Inversement, je déteste la vulgarité, ça me fait débander.
— Moi, au contraire, je suis sûre qu’un zeste d’obscénité a son sarme. J’ai essayé, ça a allumé son regard.
— Et le devant de son slip, beurk !
— Joker, avoue Charlotte avec une moue gourmande.
— Bon, reprenons, la femme parfaite, stylée, coiffure au carré qui amène sa fille à l’école en 4 x 4, ne m’en soulève pas une. En revanche, une fois la ...