Le Placier (suite)
Datte: 16/10/2024,
Catégories:
fh,
poilu(e)s,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
rencontre,
sodo,
Auteur: Micchel1954, Source: Revebebe
Résumé de l’épisode précédent :
Livrée à elle-même suite à un divorce imposé, Danielle se découvre un courage et une possibilité d’innovation qu’elle ne soupçonnait pas, elle se reconstruit petit à petit autour d’une activité, ce qui lui procure quelques aventures..
Et puis c’est le marché suivant, avec un peu d’appréhension. Sans nouvelles de Joseph de la semaine, je suis malgré tout contente de pouvoir fournir mon premier client. Je me suis posé la question de comment m’habiller : une jupe, une robe ? Je n’en ai presque pas, je mets toujours des pantalons, alors j’ai essayé de fabriquer des jupes en laine, c’était des essais, mais j’étais assez contente de moi. Mais plutôt que de les porter, je les ai mises dans le stock à vendre tout simplement.
Donc, direction le marché ! Le placier « Joseph » est là, entouré de beaucoup de monde, comme d’habitude. Il tourne dans tous les sens, parle, gesticule.
— Toi, le poissonnier, n’oublies pas que tu dois mettre tes déchets dans la poubelle des abats et pas dans la poubelle normale.
— Et toi, mon poulet, le vendeur de volaille, idem, tu as compris ?
— Ah, au fait, le vigneron, ce n’est pas parce que tu as eu une médaille au concours agricole pour ton vin que tu dois empiéter sur le passage piéton, c’est clair ?
Les gens raillent, ils rigolent et échangent les dernières nouvelles. C’est un monde en soi, les marchés sont un monde à part, tous se connaissent ou presque, certains me disent déjà bonjour, alors que je ne ...
... suis qu’une débutante. J’en suis flattée, le monde rural est si différent de l’impersonnalité des villes.
Joseph se retourne, m’aperçoit.
— Oh, Danielle, tu es là… formidable ! Il me fait un joli clin d’œil auquel je souris. Même place que l’autre jour, on est d’accord ?
— D’accord !
Je suis trop heureuse. Déjà, j’aime cette place, je m’y sens bien entre les légumes bio et le miel, mes voisins sont chaleureux, nous ne sommes pas en concurrence, même plutôt en complémentarité.
Et le marché commence, je livre mon client qui me paie et a l’air satisfait, finalement une jupe en laine part : 80 euros. L’écologie du temps… que ce soit fait avec des couvertures récupérées, recyclées, est sûrement un atout. Le poissonnier vient me voir, il parle comme un poissonnier, direct fort.
— Alors, ma biche, on se plaît sur les marchés ?
Un peu décontenancée par le ton, je réplique :
— Oui, ça me plaît beaucoup.
— Bon, alors, me dit-il, voilà, je t’explique, pas beaucoup de temps, j’ai laissé ma femme à l’étal et c’est pas facile le métier de poissonnier, tu vois ce que je veux dire, l’hiver, le froid, la glace des poissons, etc. On a regardé ce que tu fais et on voudrait trois tenues chaudes, mais sans manches pour pouvoir travailler et garder le corps au chaud. C’est possible ?
— Euh, oui. Il faut que je prenne les tailles et il me faut trois semaines de délais.
— D’accord et pour le prix ?
Je fais un rapide calcul mental :
— Trois vareuses, sans les manches, ...