1. Storia di famiglia


    Datte: 13/10/2024, Catégories: fh, hplusag, alliance, amour, caresses, Oral pénétratio, diffage, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... remettais de l’after-shave et me changeais plus souvent. Je m’évertuais à me tenir plus droit, à rentrer mon petit ventre. C’était comme si un petit jeu de séduction s’était engagé par un mystérieux accord tacite. Et je n’hésitais plus à lui dire qu’elle était très en beauté dès qu’elle changeait quelque chose, sa coiffure par exemple. Le jeu était assez plaisant, même si j’étais conscient de n’avoir aucune chance. Il y avait la différence d’âge, c’est vrai, mais ce n’est pas un vrai problème en Italie. En revanche, c’était ce qui nous rapprochait qui nous éloignait le plus : le lien familial et les deux deuils.
    
    Darma ne travaillait pas, je gagnais suffisamment pour deux. Tout juste faisait-elle par passion des kilomètres de dentelle qu’elle vendait une fois par an lors du festival des dentellières. Elle n’avait pas non plus d’assurance vie et me laissait en piteux état et sans travail. Bien sûr, le gouvernement régional où j’étais conseiller et l’assurance maladie me versaient chacune leur obole, c’est-à-dire un tiers de mon ancien salaire, environ mille cinq cents euros chacun. Je m’inquiétais de savoir si nous allions pouvoir survivre à deux sur cette petite somme et j’envisageais de louer l’appartement du dessus, meublé avec un mélange de mes vieux meubles et le reste de ceux de Carlo et Roberta. Elle me dit alors que c’était bien inutile et peut-être même gênant d’avoir d’aussi proches voisins au-dessus de nos têtes sans qu’ils soient de notre famille. Pendant ma ...
    ... période d’absence mentale, décidément il s’en était passé des choses. La justice avait condamné l’entreprise pour faute grave, la chaîne utilisée n’étant pas du bon calibre et en plus très usée. Roberta a donc reçu une grosse somme d’argent de l’entreprise et une rente à vie de l’assurance. Nous étions donc à l’abri du besoin.
    
    — Actuellement, c’est vrai. Mais un jour, tu vas partir et refaire ta vie. Belle comme tu es, tu ne mettras pas longtemps à trouver un homme pour t’épouser, surtout sans enfant.
    — Justement, Franco, c’est bien là mon handicap. Nous avons essayé d’avoir un enfant avec Carlo, mais rien à faire. Il s’est dit qu’il était possible que ça vienne de lui. Il avait eu les oreillons étant gamin. Et puis c’était facile à savoir. Et non, tout allait bien pour lui. De mon côté, je pensais tout avoir : un vagin, un utérus, des règles, des hormones donc. Oui mais, en cherchant bien, une échographie a montré que je n’avais pas d’ovaires. C’est de naissance et il n’y a pas de remède. Je n’aurai jamais d’enfant…
    — Et alors ? Tu adoptes, ou conception in vitro avec une donneuse…
    — Non, rien de tout ça… Je me sens vraiment diminuée, inutile, et surtout incapable d’expliquer ça à un homme qui voudrait m’épouser. Vous parlez d’une entrée en matière. Avec vous, je me sens utile. Je vous rends service, je cuisine, je tiens la maison et j’ai l’impression que je vous fais du bien…
    — C’est certain. Mais j’espère que tu changeras d’avis, il suffit de trouver le bon !
    — ...
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