Storia di famiglia
Datte: 13/10/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
alliance,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
diffage,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... cabarets, avait les cheveux noir corbeau et la peau mate, et son père « officiel » était calabrais de souche, lui aussi très brun, même s’il commençait à blanchir quand je l’ai connu. De là à penser que Gina avait la cuisse hospitalière avec quelques étrangers de passage, c’est un pas que beaucoup franchissent. Le résultat est cependant agréable à regarder, grande, bâtie comme une sportive, la mâchoire et le menton carrés, de fortes pommettes et des formes généreuses au rez-de-chaussée comme à l’étage. Je ne suis pas étonné qu’elle ait plu à Carlo, mon fils, et elle devait avoir un sacré tempérament pour qu’il ait interrompu sa course folle après tous les jupons de la région. Tel fils… mais chut !
La vie était harmonieuse avec nos deux couples dans notre grande maison, et nous n’attendions plus Darma, ma chère femme et moi, que les petits-enfants que ce joli couple n’allait pas manquer de nous donner. Ils s’employaient fortement à y essayer d’après ce que les fenêtres ouvertes, les soirs d’été, nous laissaient entendre. Quelle santé, ces jeunes ! Ces maisons communes jouent un rôle important dans la vie des couples, car leurs ébats me donnaient des idées et j’honorais Darma bien plus souvent qu’auparavant. J’avoue humblement que dans la nuit noire, mon imagination me faisait croire parfois que c’était le cul de Roberta, ma belle-fille, que je tenais entre mes mains et que je pourfendais à grands coups de reins. Il n’importe, l’amour comme le vin rendent heureux à tout ...
... âge.
Le drame se produisit un vingt novembre, je m’en souviendrai toute ma pauvre vie. Carlo travaillait à l’usine sidérurgique de la vallée. Il manœuvrait un pont élévateur pour charger des poutrelles d’acier sur un camion, c’était un as avec son boîtier de commande à la main. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’une des chaînes qui soulevaient les poutres lâche. Le chargement a basculé. Il était assez loin et il n’aurait pas dû être touché, mais les poutres sont tombées en partie sur le camion comme un paquet de mikados géant. Le groupe des dernières est tombé sur le bout d’une autre et l’a catapultée dans les airs comme une hélice sans axe. Elle s’est écrasée contre le mur de l’usine en ayant fauché mon Carlo au passage. Il avait toujours son casque sur la tête, ses bottes de sécurité aux pieds, mais entre les deux ce n’était que bouillie. Tué sur le coup.
— Il n’a pas eu le temps de souffrir, nous a dit le patron en guise de consolation.
— Peut-être, lui ai-je répondu, mais c’est nous maintenant qui avons tout le temps de souffrir.
Darma et Roberta, vêtues de noir derrière le corbillard, ressemblaient à deux petites vieilles pleurant toutes les larmes de leurs corps pendant des jours et des jours… Roberta ne pouvait plus vivre seule dans l’appartement de l’étage où les souvenirs la torturaient. Elle est venue chez nous occuper l’ancienne chambre de Carlo quand il était jeune. Hélas, huit mois plus tard c’est le cercueil de Darma que nous suivions. Elle ne s’est jamais ...