1. Le hasard et la timidité


    Datte: 12/10/2024, Catégories: fh, inconnu, grosseins, amour, BDSM / Fétichisme caresses, entreseins, préservati, pénétratio, rencontre, Auteur: RRoberts, Source: Revebebe

    ... Euh, je t’attendais un peu, en fait(le sang me monte au visage).
    — Je peux entrer, alors ? Je craignais que tu aies oublié ton invitation un peu forcée.
    
    Je m’écarte de la porte, elle entre, pose ses sacs, pose une main sur mon épaule puis une derrière ma tête pour deux bisous qui passent tout près de mes lèvres. Elle est tout près, sa main contre ma nuque me fait frémir, son parfum un peu vanillé m’envahit, ses joues sont douces, ses yeux me fixent ; elle se recule à peine pour enlever son manteau, je reste là, l’air bête, la bouche entrouverte, complètement troublé.
    
    — Tu me poses ça quelque part ? Il fait toujours aussi chaud chez toi ?
    — C’est le restau en dessous.
    — Je peux utiliser ton séchoir ?
    — Oui, bien sûr, je te le descends. Tu veux prendre un thé ?
    — Merci, oui, celui de l’autre fois était très bon.
    
    Je me tourne vers le coin cuisine, mets des gâteaux sur une assiette, j’ébouillante la théière, je l’entends qui accroche son linge dans mon dos. Et quand je me retourne, je rougis jusqu’à la pointe des oreilles : elle a accroché plusieurs culottes et surtout deux soutiens-gorge ! Je ne peux pas m’empêcher de les fixer : un en coton imprimé à fleurs et un soyeux, d’un rose uni, avec une armature ; les bonnets ont l’air immenses ! Pendant que je la regarde en essayant de deviner ses formes sous son pull vague, Lucie me dit d’un air très naturel qu’elle espère que ça ne me dérange pas qu’elle accroche sa lingerie. Je ne réponds pas, je l’aide à suspendre ...
    ... ses T-shirts en essayant de ne pas regarder les dessous. Et je repense à ce qu’elle a dit la semaine dernière : « Heureusement, je n’ai pas lavé de sous-vêtements ». Ça ne la gêne pas cette semaine ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
    
    Le séchoir est maintenant hors de vue près du plafond, elle aime mes gâteaux et mon thé. Je lui propose de regarder l’autre Rohmer. Elle a le temps, explique-t-elle en retirant son haut de laine, mais ne dit ni oui ni non. Après quelques secondes, elle s’approche doucement de moi et vient caler sa tête sur mon épaule. Ses cheveux bouclés me chatouillent un peu, mais je suis déjà tout bousculé au-dedans.
    
    — J’ai pensé à toi toute la semaine, je suis contente d’être là près de toi. Tu veux bien ?
    — J’ai pensé à toi aussi… arrivé-je à murmurer.
    
    Un peu plus tard, elle se tourne et approche sa tête. Je n’arrive pas à bouger, même quand elle pose de nouveau sa main sous ma nuque. Je peux juste inspirer fort et fermer les yeux, alors c’est elle qui vient poser doucement ses lèvres sur les miennes. Après quelques secondes de baiser très chaste, je la sens s’éloigner et je rouvre les yeux. Je dois avoir l’air complètement ahuri pour qu’elle me dise de ne pas avoir peur avant de couvrir tout mon visage de caresses et de courts baisers. Puis elle glisse le bout de sa langue entre mes lèvres, explore ma bouche longuement. Quand elle se retire, je halète lourdement, elle aussi, me semble-t-il. Nous restons un long moment à nous regarder, elle a juste pris ...
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