1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... remonte largement sa jupe au moment précis où quelques gars passent sur le trottoir d’en face. Cette fois, la ceinture de dentelle, toujours d’un rouge éclatant, surplombe le saint Graal et ajoute encore à mon trouble.
    
    Tiens, voici l’entrée du parc… Elle s’adosse au pilier de la grille, prend la pose, je m’attends à voir apparaître de nouveau son jardin des délices, mais, au dernier moment, elle se ravise : une porte vient de s’ouvrir et deux gamins viennent d’en sortir. Elle les regarde s’éloigner, se remet en position de combat, mais cette fois, c’est un jardinier en train de bosser à une vingtaine de mètres qui l’observe véritablement avec un peu trop d’insistance.
    
    Qu’à cela ne tienne, il y a un banc public à dix mètres de là où elle s’assied bien vite. Ce dernier est en plein milieu de l’allée ? Qu’est-ce que cela peut bien faire, à partir du moment où le préposé aux espaces verts ne peut désormais plus rien voir ? Elle en rajoute encore un peu en posant son talon sur l’accoudoir en bois, nouvelle apparition de sa chapelle ardente, nouveau flashouillage. Quant à l’homme au râteau pourtant idéalement placé en arrière-plan, il ne saura jamais ce qu’il a raté.
    
    L’ancienne mairie disposait d’un accès à ses sous-sols via un escalier de pierre… Et les trois ouvriers qui bossent à deux mètres au-dessus d’elle ne se douteront sans doute jamais qu’elle vient de s’adosser au mur et que je viens d’immortaliser une nouvelle apparition de son tabernacle.
    
    Dans des temps ...
    ... reculés, un couvent bordurait ce jardin, mais le cloître a été ouvert au public… à cette heure matinale, il est bien entendu désert. Pour Éloïse, c’est une aubaine, elle n’a pas besoin de se dépêcher pour grimper sur une grosse pierre, s’y accroupir, et de nouveau me montrer son jardin des délices. D’ailleurs, dans d’autres circonstances, s’il ne s’agissait pas d’Éloïse et pour bien que la demoiselle n’y apporte pas d’objection, je crois que j’aurais volontiers sorti mon cigare à moustaches pour lui en coller une tournée de derrière les fagots ! Et sans être présomptueux, je peux vous assurer que ce promenoir n’aurait pas souvent entendu ce genre de cantique… Mais qu’importe.
    
    Quoi qu’il en soit, la revoilà assise, cette fois sur un banc de pierre où elle multiplie les poses de la plus sage à la plus indécente, jouant avec ses bas, avec ses jarretelles, se caressant le bouton magique, faisant mine de cacher sa bonbonnière avec sa main ou, tout au contraire, en étirant ses nymphes jusqu’à s’ouvrir comme un coquillage scintillant. L’occasion est trop belle, je m’approche d’elle jusqu’à ce que mon objectif soit à une vingtaine de centimètres de sa salle de jeu pour me lancer dans une série de gros plans à laquelle elle se livre avec délectation. Je me rends accessoirement compte que, depuis le début de nos pérégrinations qui remontent quand même à un moment, je n’ai jamais vu sa tirelire d’aussi près ! Entre ses lèvres qui se sont spontanément entrouvertes comme pour me rendre ...
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