1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... fourre un doigt dans la case trésor tout en me titillant le bouton magique. Là encore, la suite est prévisible : là, nue, seule avec lui avec l’astre solaire pour seul témoin, je me prends un panard comme jamais tout en m’efforçant de ne pas crier mon plaisir…
    
    Et le pire – ou le meilleur, c’est selon – c’est que pendant quelques jours, il va être obligé de s’occuper de moi puisque j’ai les deux mains bandées. Et quelque chose me dit que lorsqu’il sera question de m’habiller, j’ai très envie de le faire tourner en bourrique juste pour le plaisir de rester nue le plus longtemps possible à ses côtés.
    
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    Symphonie pour porte-jarretelles
    
    Vendredi après-midi, petite séance de réparation du matériel, la planète m’ayant encore joué des tours en remontant sans prévenir alors que j’avais le nez en l’air.
    
    Des pas dans l’escalier, Éloïse m’apparaît. Surprenant dans la mesure où elle n’aurait pas dû être là ce week-end, mais peu importe, elle sait qu’elle est toujours la bienvenue.
    
    Elle porte ce jour-là une ample jupe bleue qui, une fois de plus, lui arrive au genou sur une paire de bas noirs. Inutile de supputer, je sais qu’elle exècre les collants au moins autant que moi. Aux pieds, une paire de baskets du genre Converse et, en haut, un petit blouson en jean sur lequel elle a enroulé un grand foulard. C’est assez logique compte tenu de la fraîcheur matinale.
    
    — Bonjour… Dis-moi, j’ai croisé dans ton entrée un appareil photo qui voulait prendre l’air… Et ...
    ... une carte mémoire qui pleurait de ne pas avoir vu la lumière du jour depuis longtemps… Tu crois franchement que c’est raisonnable de les laisser souffrir comme ça ?
    
    Je souris. Ce n’est pas la première fois qu’Éloïse me propose d’aller faire une série de photos en extérieur, mais sa façon de me le présenter est inédite. Elle poursuit.
    
    — Et puis, j’ai acheté quelque chose et j’aimerais que tu me dises ce que tu en penses.
    — Eh, heu… c’est quoi ?
    — Tu le sauras en temps voulu… À mon avis, au parc, la lumière doit être belle, autant en profiter.
    
    Le parc en question est à deux pas, et à défaut d’avoir un climat de folie, notre région offre bien souvent à cette saison et à cette heure une lumière délicieuse, idéale pour la photo. Est-ce cela qui inspire tellement Éloïse ? Je n’en sais rien, mais ce serait dommage de la décevoir.
    
    Une porte cochère, elle s’assied sur la marche de ce qui fut sans doute à une époque l’entrée du logement du concierge et me dévoile non seulement son adorable coquillage, mais également deux jarretelles d’un rouge vif accrochées sur ses bas qu’elle porte, comme à l’habitude, très haut sur ses jambes. Moi, blasé ? Ce n’est pas demain ! Un couple passe devant l’entrée de l’immeuble, elle ne change pas pour autant de position et j’en profite pour tripler le cliché avec les deux tourtereaux en arrière-plan.
    
    Une cabane de chantier, visiblement inoccupée, trône en pleine rue : elle se faufile derrière la bétonnière et, le sourire aux lèvres, ...
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