J'ai une remorque et j'aime ça. - Histoires de Sexe

J'ai une remorque et j'aime ça.

... ?

Il sourit :

— Très bien. Et vous ? En forme, toutes les deux ?

Je ne réponds pas et j’enchaîne :

— Vous êtes venu seul ou avec vos amis ?

Il se tourne et fait un petit mouvement de la tête

— Le joli petit couple qui fait semblant de s’intéresser aux différents types de ciment.

J’aperçois en effet un beau mec et une belle nana, sans doute un peu plus jeunes que nous deux, avec Louise. Je me dirige résolument vers eux. Louise reste un peu en arrière :

— Bonjour.

C’est la femme qui me répond, avec un peu de gêne :

— Bonjour.

J’y vais directement :

— Vous êtes les amis de…

Et je me tourne vers lui.

— Oui, P…

J’interviens tout de suite.

— Pas de nom, s’il vous plaît. Nous ne nous connaissons que pour le sexe.

J’y vais franc-jeu, pour éviter tout malentendu, et ne pas aller plus loin au cas où ça ne le ferait pas. Mais je suis surprise, elle a l’air de se détendre, et de sourire.

— C’est donc vrai.
— Quoi donc ?
— Vos… rencontres ?
— Vous appelez ça comme ça ? Après tout, pourquoi pas ? Vous en doutiez ?
— Il y aurait de quoi !
— Peut-être que oui, mais la preuve que non. Vous êtes intéressés ?
— Euh…
— Si vous êtes là, c’est que vous êtes intéressés, non ? Écoutez, nos rencontres sont basées uniquement sur le sexe, on ne perd pas notre temps en discussion. Le sexe, et les remorques. Vous en avez une ?
— Oui, nous avons une remorque.
— Alors, suivez-moi. Cela veut dire que vous êtes intéressés.

Je retourne vers mes ...

... comparses :

— Allez, on y va. Je pense qu’ils vont nous suivre. Je vous préviens, petit changement de lieu. Je connais une grange où il n’y a personne. C’est encore plus discret que le délaissé des autres fois, nous y serons très tranquilles.
— OK, je vous suis

Et je sors, Louise m’accompagne. Une fois dans la voiture, je demande à Louise :

— Alors, tu lui as demandé s’il voulait bien t’enculer ?
— Tu es folle ! On a juste parlé de la pluie et du beau temps.

Cette grange est assez proche de chez moi, isolée, et je sais qu’au pire, si on m’aperçoit, les voisins penseront que c’est pour des matériaux, donc aucun souci. Quelques kilomètres de route, je suis de nouveau excitée.

— Louise, c’est fou, je suis toute mouillée.
— Moi aussi, je crois.
— Donc, on commence comme la dernière fois, et après que j’ai joui, on inverse les rôles, OK.
— Oui.

Nous arrivons. Trois voitures avec remorques. Nous descendons. Mon baiseur est là. Le couple légèrement en retrait. Je me positionne comme cheffe de cérémonie.

— Alors, je rappelle les règles du jeu. On ne se connaît pas, avec Monsieur. On est là juste pour baiser. Pas pour faire l’amour, pour baiser. On a trouvé les clés pour qu’il me conduise au septième ciel, voire au huitième, même, et mon amie est là pour s’occuper de moi, parce qu’il paraît que j’ai l’orgasme inquiétant. Une fois que j’aurai joui, on verra ce qu’on fait. C’est-à-dire si on continue à baiser ou pas. Cela vous va ?

Petits signes de tête. Je ...