1. Dans l'enfer de la bibliothèque


    Datte: 13/09/2024, Catégories: 2couples, hplusag, extraoffre, danser, fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme sm, fouetfesse, dominatio, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... vous avez eu le temps de me lire, cela se voit au rouge de vos joues. Comme nous ne pouvons pas en parler ici, je vous attendrais au grand Café des Négociants lorsque vous aurez fini votre travail, à cinq heures.
    
    Et il lui tourna le dos et repartit sans se retourner. Elle était contrariée, déçue peut-être. Il décidait déjà pour elle, comme s’il savait ce qu’elle voulait. Mais elle ne le voulait peut-être pas, ou pas encore, ou pas si vite. Elle songea un instant à rentrer directement chez elle, puis elle dut renseigner une petite grand-mère qui voulait des livres de tricot et ensuite quand elle se retrouva seule, elle ne savait plus pourquoi elle avait été en colère. Elle regardait les aiguilles de la pendule, impatiente de se rendre à ce rendez-vous.
    
    Quand elle entra dans le café, une grande salle, le dernier vrai café de la ville, avec des lustres et des fresques du XIXe sur les murs, elle le vit aussitôt, dans un coin reculé, en train d’écrire dans un cahier d’écolier, une tasse de thé devant lui. Elle s’approcha et s’assit en face de lui, sans parler. Il finit d’écrire sa phrase avant de relever la tête.
    
    — Oh, la charmante bibliothécaire ! Merci d’être là. C’est idiot, je pense à vous comme à une amie et je ne sais même pas votre nom. Je m’appelle Dimitri. Un nom ridicule, mais ma mère est Russe… C’est son excuse !
    — Moi, c’est Odile. Enchantée. J’ai tant de choses à vous dire sur votre nouvelle, du positif bien sûr, mais aussi du négatif, que je ne sais pas ...
    ... par où commencer.
    — Ma petite Odile, si vous commenciez par me dire ce que vous avez ressenti, ce que vous avez vraiment ressenti, vous vous rappelez, je vous ai demandé de me dire la vérité en vous confiant mon texte. C’est pour cela que je l’ai écrit, pour vous, pour savoir ce que vous ressentez en lisant cette histoire. En fait, je me moque des commentaires littéraires, vous voyez.
    — Ah. Eh bien, c’est une question difficile.
    — Je le vois bien. Vos joues sont encore plus colorées. Ça vous va bien, vous êtes la plus mignonne des Odile que je n’ai jamais connues.
    — Vous ne m’aidez pas. J’ai été… troublée par votre texte. Voilà, troublée, confuse. C’est difficile à expliquer avec des mots.
    — Oui, c’est vrai. Alors peut-être une question plus précise : est-ce que vous aimeriez que cela vous arrive, ce qui arrive à ma jeune héroïne ?
    — Votre jeune héroïne, elle me ressemble beaucoup trop, à mon avis, et c’est très dérangeant, se lança Odile avec véhémence. Alors, évidemment, je me suis identifiée, mais elle accepte tellement de choses de cet homme, et c’est un inconnu. Bien sûr, quelqu’un comme moi, comme elle, donc, puisque je suis le modèle, je… je suis timide, réservée, c’est ainsi que j’ai été élevée. Parfois, c’est certain, je voudrais… faire des choses plus… osées… inconvenantes, ou même… sales, pourquoi pas, enfin, vous voyez ce que je veux dire. Alors, si un homme avait assez d’emprise sur moi pour que je le fasse malgré ma timidité ou mon souci des convenances, je ...
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