1. Dans l'enfer de la bibliothèque


    Datte: 13/09/2024, Catégories: 2couples, hplusag, extraoffre, danser, fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme sm, fouetfesse, dominatio, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... car Antoine pouvait passer d’un moment à l’autre. Elle continua sa lecture en serrant ses cuisses l’une contre l’autre. Il y avait des dialogues torrides :
    
    La jeune femme est troublée, elle cesse de répondre. L’homme qui s’ennuyait ne s’ennuie plus du tout, il emmène la jeune myope dans les profondeurs du palais, entre dans une chambre immense et vide, ferme la porte et lui dit :
    
    Odile était trempée. Elle s’identifiait complètement au personnage et sa plongée dans le récit était si profonde qu’elle sursauta quand elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. « Coucou, c’est moi ! » claironna son petit ami qui rentrait du travail. Odile se redressa comme prise en faute. Que faisait-elle pourtant de mal ? Elle fourra les feuilles brûlantes sous le canapé et alluma la télévision. Sylvain entrait dans la pièce.
    
    — Qu’est-ce qu’il t’arrive ? dit-il. Tu es toute rouge !
    
    Le jeudi était loin et Odile se sentit mal toute la semaine. Elle lut et relut la nouvelle. Elle se caressait dès qu’elle était seule, dans son lit, sous la douche et même au travail, elle allait dans la réserve pour se masturber. Par contre, elle inventa un prétexte pour être seule pendant le week-end. C’était trop compliqué d’être au lit avec Antoine en ce moment. Qu’allait-il se passer ? Allait-elle devoir se séparer de ce garçon beau, drôle et attentionné pour plonger dans des abysses dont elle n’avait qu’une vague idée, mais un désir plus puissant que tout ce qu’elle avait connu jusque-là ?
    
    Puis le ...
    ... jeudi arriva. Odile se leva pâle et brumeuse, se demanda si elle n’allait pas appeler la cheffe de service pour dire qu’elle était malade. Finalement, après une longue douche presque glacée, elle décida d’affronter son destin parce qu’elle savait que reculer ne changerait rien. Elle voulait quelque chose qu’elle ne connaissait pas si fort que le courant l’entraînait, quoi qu’elle fasse. Elle se refusa la petite robe noire, allusion directe au texte du professeur. Idem pour le rouge à lèvres. Elle se maquilla légèrement les yeux, enfila son jean noir moulant dans lequel elle se sentait dynamique et sexy, mit en haut un chemisier rose qui allait bien au teint. Elle se regarda dans la glace et se trouva insignifiante, mais elle avait l’habitude. Et puis, ce n’était pas comme si elle avait un rendez-vous amoureux !
    
    La journée fut longue et ennuyeuse. Elle, qui aimait son travail, ne trouvait rien à faire. Ranger des livres l’agaçait. Elle attendait, c’est tout, elle l’attendait, lui, avec sa nouvelle maléfique qui rayonnait dans le tiroir du bas de son bureau. Elle pensa et repensa à tout ce qu’elle avait à lui dire, mais elle ne savait pas si elle pourrait en dire le premier mot. Le temps passait et finalement, presque à l’heure de la fermeture, l’homme qu’elle attendait entra dans la salle et se dirigea droit vers elle.
    
    — Bonjour, dit-elle.
    — Bonjour, mademoiselle ! répondit-il avec un fin sourire qui ne quittait pas ses lèvres depuis la porte. Je ne vous demande pas si ...
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