1. Deux impératrices sulfureuses


    Datte: 08/09/2024, Catégories: fhhh, hagé, extracon, cocus, inconnu, alliance, prost, nympho, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Partouze / Groupe nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... profondément affecté par sa mort ; il l’enterre dans le mausolée d’Hadrien à Rome, dans un sarcophage de marbre sculpté. Elle reçoit les honneurs divins : sa statue est placée dans le temple de Vénus à Rome et un temple lui est dédié.
    
    L’histoire semble avoir prononcé une sentence définitive sur le compte de Faustine, qui aurait combiné l’ambition d’une Agrippine aux débauches d’une Messaline. Faustine aurait trompé son mari avec des gladiateurs et des légionnaires. Comme Messaline, elle s’affichait avec des esclaves ou des marins. Ses débauches, à Rome, à Gaëte, à Baïes, furent, selon l’Histoire Auguste, ignobles et publiques. L’empereur Commode, qui se révélera être un tyran, ne serait pas le fils de Marc-Aurèle, ce qui expliquerait la grande différence de caractère entre le père et ce fils, qui fut un empereur abominable. Faustine aurait conçu Commode avec un gladiateur. Après avoir eu des relations coupables avec son gendre et beau-frère Lucius Vérus, elle l’aurait empoisonné. Sur la scène, un comédien eut l’audace d’indiquer par un jeu de mots, compris de tout le peuple, le nom d’un de ses amants.
    
    Plusieurs fois, on osa conseiller à Marc-Aurèle de répudier son épouse. « Il faudrait rendre la dot », aurait-il répondu ; la dot, c’était l’empire. Le rédacteur de l’Histoire Auguste ne rapporte aucune de ses allégations sans y joindre un signe de doute. ...
    ... Il prend cependant soin de nous dire que, dans sa pensée, la vie de Marc-Aurèle, une vie si sainte, si parfaitement innocente, ne pouvait être flétrie par aucun fâcheux voisinage, même par celui d’une « épouse infâme ».
    
    Deux reproches étaient faits à la mémoire du saint empereur : le premier, de n’avoir pas déshérité Commode ; le second d’avoir trop pleuré une femme qui ne méritait pas de larmes.
    
    Une chose incontestable, c’est que Marc-Aurèle eut toujours pour sa femme l’affection la plus tendre. Si les désordres de Faustine furent réels, de deux choses l’une, ou son mari les ignora, ou il les dissimula. Avec toutes ses vertus, l’empereur avait au moins un dangereux défaut : il était ennuyeux. Ceci explique sans doute la conduite et la réputation de Faustine.
    
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    Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je les renvoie aux ouvrages historiques suivants :
    
    • Guy Fau : l’émancipation féminine dans la Rome antique (Les Belles Lettres, 2009). Ce livre comprend également un chapitre sur Messaline.
    
    • Gérard Minaud : « Les vies de douze femmes d’empereurs romains. Devoirs, intrigues et voluptés » (L’Harmattan 2012)
    
    • Jean-Noël Castorio : « Messaline, la putain impériale » (Payot, 2015)
    
    • Virginie Girod : « La véritable histoire des douze Césars » (Perrin 2019)
    
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    À suivre : Théodora, la prostituée devenue impératrice de Byzance. 
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