1. Deux impératrices sulfureuses


    Datte: 08/09/2024, Catégories: fhhh, hagé, extracon, cocus, inconnu, alliance, prost, nympho, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Partouze / Groupe nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... fait à charge, en vue d’accabler Claude et la dynastie Julio-claudienne, afin de mieux célébrer les « bons empereurs » du second siècle, les Antonins.
    
    Tout en relativisant les « exploits » de Messaline, nul ne remet cependant en cause la réalité de l’inconduite de l’impératrice. Les débordements des grandes dames, les orgies licencieuses organisées par les matrones issues de la noblesse ne sont pas une invention. Si l’histoire a noirci le personnage de Messaline, le comportement qu’on lui attribue n’est pas sans équivalent dans la société impériale. Après l’austérité du règne d’Auguste, symbolisée par le sort cruel de Julia, les mœurs se sont libérées brutalement.
    
    Il semble plus conforme à la réelle personnalité de Claude de retenir l’hypothèse, sinon de la complaisance, du moins de l’indifférence de l’empereur, à partir du moment où Messaline lui a assuré une descendance dont la légitimité n’était pas contestée. Il faut dire que Claude n’est pas en reste, Messaline veillant à ce que la couche impériale soit toujours « garnie » : chacun de son côté en quelque sorte. Ce seront d’ailleurs deux de ces concubines, Calpurnie et Cléopâtre, qui, avec l’affranchi Narcisse, révélèrent à Claude le scandale du mariage de Messaline avec Silius. C’est la dimension politique de cette affaire, la menace que représente pour la vie de Claude cette tentative de prise de pouvoir par Silius, qui vont pousser Claude à réagir et non l’ultime frasque de son épouse à la libido ...
    ... incontrôlable.
    
    Messaline est une étrange combinaison de fureur et de plaisir, avec une diabolique persévérance dans la volupté. Elle incarne l’image de la femme libertine, assumant à 100% sa sexualité, ses désirs même les plus secrets, prenant en main sa vie sexuelle et choisissant ses amants comme bon lui semble. Une Messaline est libre et totalement libérée. Elle n’est pas l’objet de désir d’un homme, ni le faire valoir d’un mari en quête d’aventure extra-conjugale avec permission.
    
    ***
    
    Faustine la Jeune, Annia Galeria Faustina (130 – 175), est l’épouse de l’empereur philosophe Marc Aurèle. Elle est la fille de l’empereur Antonin le Pieux et de Faustine l’Ancienne. Elle épouse Marc Aurèle, son cousin germain, en avril 145. Elle devient la mère du futur empereur Commode en 161. Au total, le couple aura treize enfants. Le 7 mars 161, à la mort d’Antonin le Pieux, Marcus et son frère Lucius Verus deviennent coempereurs. Faustine accompagne son époux dans ses campagnes militaires, ce qui lui vaut d’être appelée« Mater castrorum », « Mère des camps », par les soldats.
    
    L’historien Dion Cassius, ainsi que l’Histoire Auguste, dressent d’elle un portrait peu flatteur. Elle serait impliquée dans la révolte d’Avidius Cassius en 175. Inquiète de la santé défaillante de son époux, elle aurait ainsi cherché un protecteur, son fils Commode n’ayant alors que treize ans. Durant l’hiver 175/176, elle meurt, à la suite d’un accident, en Cappadoce, dans un camp militaire. Marc Aurèle est ...
«1...3456»