1. Lourds secrets et désirs légers


    Datte: 01/09/2024, Catégories: fh, bain, forêt, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, fsodo, aventure, sf, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... que la tueuse se décide à la choisir comme proie. La veille, une attaque surprise d’Adeline avait totalement déstabilisé la tueuse de loups.
    
    Alors qu’elles prenaient leurs repas du matin chez Sybille absente, la jolie brune était restée comme songeuse un long moment puis avait poussé un soupir lourd.
    
    — J’sens l’odeur de Lilas sur toi Lyrie. J’parle pas d’parfum hein. J’sais qu’la Martine prépare une eau d’chèvrefeuille à notre jolie gardienne de chèvres, mais c’est pas ça… J’sens l’odeur d’la peau d’Lilas sur toi.
    
    Les yeux noisette de la jeune femme s’étaient alors comme voilés et elle avait souri
    
    .
    
    — Tu crois qu’un jour j’sentirai mon odeur sur toi ? Ou… P’être qu’un beau matin toi et moi porterons l’odeur de Lilas sur nous… L’odeur de son corps. L’odeur de sa chatte… On pourrait lui demander ce qu’elle en pense non ?
    
    Lyrie avait senti ses joues s’enflammer mais ses yeux étaient restés plongés dans ceux d’Adeline. Puis elle se décida à entrer dans le jeu de sa voisine.
    
    — Lilas m’a parlé de ta proposition.
    — Et ?
    — J’ai eu beaucoup de choses à faire Adeline. Tu le sais parfaitement.
    — Lilas dort toute nue même quand y fait pas froid. Je le sais… Et toi tueuse ?
    — Adeline…
    — Et… Si une nuit je me glissais entre Lilas et toi pour vérifier ? T’aimerais me sentir entre vous deux ?
    
    Adeline plaisantait mais à demi seulement et ses yeux brillants d’excitation démentaient le ton badin qu’elle avait employé. Cette fois, Lyrie trouva la force d’exercer ...
    ... une certaine vengeance sur toutes les provocations de la jeune fille.
    
    — Je te répondrais… si toi tu réponds d’abord à l’une de mes questions.
    — Ouais, pose-la ta question.
    — As-tu beaucoup d’amants, Adeline ?
    
    La question avait pris la jeune femme au dépourvu et Adeline avait pris le temps de piocher un morceau de lard dans le plat.
    
    — Y avait qu’André mais on n’a jamais baisé. J’suis toujours vierge quoi… Et l’autre jour…quand t’étais avec ma mère. Viviane et moi… Tu vois c’que j’veux dire ?
    — Oui. Merci de ta franchise.
    
    La Parisii avait mangé le restant de ses œufs en prenant tout le temps du monde, puis elle avait torché son assiette d’acier avec un morceau de pain. Son repas achevé, elle but une gorgée d’eau en jetant un coup d’œil vers Adeline.
    
    — Il est vrai que Lilas meurt d’envie de se retrouver entre nous deux.
    
    Adeline devait bouillir d’impatience mais chipotait de sa cuillère de bois dans son écuelle à moitié pleine d’œufs au lard comme si la phrase de Lyrie n’avait pas vraiment d’intérêt. Maintenant, il ne s’agissait plus de jeu ou de plaisanterie. La fille de Sybille était très sérieuse.
    
    — J’m’en doute. T’aurais vu sa bouille quand j’lui ai proposé… Mais toi Lyrie, t’en as envie ou non ?
    
    La tueuse de loups avait un drôle de regard et une moue qui pouvaient signifier toutes sortes de sentiments mitigés. Des émotions démontrant qu’elle était proche des envies de Lilas sans en être entièrement décidée.
    
    — Je sais que ta mère et Sylvie sont ...