Psyché - Histoires de Sexe

Psyché

... stress qu’au plaisir.
— Je ne sais pas pourquoi, mais je ne te crois qu’à moitié.
— De toute façon, même si c’était vrai, attention, je ne dis pas que c’est le cas, mais admettons, ce ne seraient plus que des fantasmes.

Un silence. Et puis, comme une évidence, une idée.

— Notre anniversaire de mariage est bientôt, n’est-ce pas ?
— Tu sais très bien.
— De quoi tu as envie ?
— C’est à toi de le trouver. Ce serait trop facile !
— Justement, j’ai une idée.
— Pour une fois !
— Un cadeau commun. Un cadeau que l’on partagerait.
— C’est quoi ce truc ?
— Comme tu as l’air d’envier le couple d’Anglais, voilà ce que je propose…

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— Julien ? Je pensais retrouver Rachel. C’est bien elle qui m’a envoyé un SMS me donnant rendez-vous ici ?
— Oui. Je me suis dit que tu viendrais pour elle. J’imagine que tu avais gardé la clé.
— J’ai oublié de vous la rendre. Plutôt, si je vous l’avais rendue, vous auriez posé des questions.
— Et en venant ici, tu pensais à quoi ?
— Rien de spécial.
— Vraiment ? J’ai du mal à te croire, après ce qui s’est passé hier ! Oh, c’est vrai, tu ne sais pas qu’au fond de l’enveloppe il y avait une carte SD. Tiens, la voici. Avec Rachel, on a regardé. Waouh, on a bien aimé ! Tu verras, les proprios ne sont pas mal non plus. Alors, pas du tout une petite idée en tête ?
— Je reconnais que…
— Que si Rachel te faisait venir, c’était pour des galipettes !
— Un peu.
— J’espère que tu n’es pas trop déçu ? Tu espérais la ...

... femme et c’est le mari qui…
— Tu m’en veux ?
— Non, c’est bien naturel. La preuve, moi, je suis ici.
— Oui, c’est vrai. Pourquoi ?
— Tu es beau mec.
— Merci.
— Et moi, comment tu me trouves ?
— Pas mal !
— Si je te dis que tu me plais, que je pense que comme moi tu aimes aussi les garçons, est-ce que je te choque ?

Il hésite. Probablement qu’il craint un piège, mais mon sourire n’est pas un sourire moqueur et mon regard intense.

— Non. Je ne savais pas que tu étais bi.
— Moi, j’avais deviné.

Il ne recule pas lorsque je m’approche de lui. Je pose mes lèvres délicatement, ne voulant pas le forcer et surtout ne pas l’effrayer de ma soudaine transformation d’ami en éventuel partenaire. Mais c’est lui qui se saisit de ma tête entre ses deux mains puissantes, me fixe dans les yeux, avance ses lèvres contre mon oreille.

— Oui, j’ai envie de toi. Tu t’es pavané devant moi, sans pudeur alors que tu te doutais de mon homosexualité. Tu ne crois pas que ton petit cul ne me faisait pas envie ? Alors oui, on va baiser, mais avec mes règles. Tu te dis bi, mais tu n’as certainement pas connu un mec comme moi. Un vrai, pas de ces petits minets de la ville. Si tu es d’accord, dis-le maintenant… C’est maintenant ou jamais ! Alors ?

Il est revenu face à face. Je découvre une lueur étrange dans son regard. Je comprends qu’avec lui on ne se pose pas la question de qui fait quoi ? Je hoche la tête dans la mesure de la liberté accordée par ses mains qui me font un étau. Alors il ...