1. Psyché


    Datte: 31/08/2024, Catégories: fh, hh, couple, couplus, candaul, voisins, fsoumise, hsoumis, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Masturbation intermast, Oral pénétratio, hsodo, fouetfesse, confession, bisex, Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe

    ... journaux… Trois ans, pas plus.
    — Alors c’est aux anciens proprios.
    — Qu’est-ce qu’on fait, on l’ouvre ou on appelle le notaire ?
    
    Un silence.
    
    — Ouvrons-le ! En fonction de ce que l’on trouvera, on le préviendra ou pas. C’est peut-être vide.
    — On n’a pas la clé du cadenas.
    — C’est de la pacotille. Tu as bien une pince coupante dans tes affaires ?
    — À la cave. D’accord, descendons, de toute façon il est temps de faire une pause.
    
    Le cadenas ne résiste pas à ma pince coupante manipulée par José et ses mains puissantes.
    
    Des enveloppes. Une dizaine d’enveloppes. Chacune est annotée d’un prénom et de dates. Elles sont bien empilées.
    
    — Qu’est-ce que je fais ? J’ouvre ? Elles ne sont pas cachetées.
    — C’est personnel. Je pense qu’on ne devrait pas, dit Rachel.
    — Attends, je connais ce prénom. Il passait avec sa camionnette pour proposer de l’alimentation. Il a arrêté depuis.
    — Roger ? C’est ça ? Et la période correspond ?
    — Oui.
    — J’ouvre celle-ci. De toute façon comme elle n’est pas cachetée on ne verra pas si on l’a ouverte ou pas.
    — Ce n’est pas très légal. En plus, ce sont les affaires de personnes décédées. C’est limite.
    — Ouvre.
    
    José semble impatient.
    
    Quelques photos. Mais des photos qui ne prêtent pas à confusion. Un couple en train de faire l’amour. Je passe les épreuves à José.
    
    — Tu le reconnais ?
    — Oui, c’est Roger.
    — Et la femme ?
    — C’est Ellie.
    — Donc, tu la connais ?
    — Oui, c’est la femme de John, le couple qui vivait ici avant ...
    ... vous.
    — Oh ! Manifestement, quelqu’un faisait des photos des amants.
    — Oui. Je peux regarder ?
    
    L’inquiétude de José est palpable.
    
    — Je t’en prie.
    
    Il se saisit des lettres. En le faisant, il dévoile une feuille manuscrite. Je la prends. C’est en anglais, mais je le parle et lis couramment.
    
    — Oh !
    
    Il a sorti une enveloppe du tas.
    
    — Tu connais aussi ? C’est qui ?
    — C’est moi.
    — Toi ? Montre.
    
    En effet, il y a son prénom et une période. Période assez récente d’ailleurs. Il me montre l’enveloppe, mais ne la lâche pas.
    
    — Tu n’ouvres pas ? C’est peut-être un homonyme.
    
    À contrecœur, il ouvre. Manifestement, c’est bien lui. Il garde les photos.
    
    — Alors ?
    — C’est moi… J’ai été son amant pendant toute cette période…
    — Ah ! Tu savais qu’on te photographiait ?
    — Non… Mais avec le recul, je comprends pourquoi elle…
    — Vous vous rencontriez où ?
    — Là-haut. Dans la chambre à côté de celle où on travaille.
    — Celle avec le grand miroir.
    — Oui.
    — Il doit y avoir un truc. Je vais voir.
    — Attends, la lettre que je tiens va peut-être nous éclairer. Une seconde… Je traduis :
    — Un miroir sans tain ! Je suis certain que c’est ça. Un classique dans les maisons closes.
    — On va aller vérifier.
    
    Nous montons.
    
    — Si j’ai bien compris, ce John donnait la liberté à son épouse de rencontrer d’autres hommes.
    — Je ne le savais pas. Jamais elle ne m’en a parlé. Elle m’a dragué et c’est tout. C’est elle qui me donnait rendez-vous et je pensais que c’était justement ...
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