1793 -- La Petite Histoire de Marie
Datte: 15/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bydicordoba, Source: Literotica
... ils mangèrent sans un mot. Marie aurait bien rompu le silence mais elle ne savait pas si cela aurait été apprécié.
À la fin du repas, Paulin fit signe à marie de laisser Jean ranger la cuisine.
Quant à eux, ils débarrassèrent les tables de la salle à manger et entassèrent la vaisselle sale dans un seau en bois qu'ils laissèrent près de la cuisine.
- C'est toujours Jean qui va la laver au puits, on a chacun nos tâches
- Et pour le souper, les clients sont nombreux
- Non, depuis que la révolution a commencé, le soir c'est plutôt désert à part quelques rares voyageurs cherchant un endroit pour dormir.
Le reste de l'après-midi, Marie nettoya à fond la salle à manger et c'est fatiguée qu'elle soupa avec les deux frères. Lorsqu'elle regagna sa chambre, elle n'avait qu'une hâte, c'était de dormir et de récupérer.
Se déshabillant, elle se coucha nue dans le lit, pensant bien à déplier sur elle la grosse couverture en laine pour ne pas être réveillée par le froid.
Le soleil n'allait pas tarder à se coucher et sa chambre serait plongée dans l'obscurité. Elle réalisa alors que contrairement à la salle à manger, elle n'avait aucun éclairage. Ils auraient pu au moins lui donner une bougie à la cire d'abeille car là elle allait être obligée de se calquer sur l'astre.
Finalement cette journée aura été intense et elle ne savait toujours pas si de perdre sa virginité aura été une bonne ou mauvaise chose. Elle ne mit pas longtemps à s'endormir, épuisée par les 48 ...
... heures qu'elle venait de vivre.
Elle dormait profondément lorsque le grincement de sa porte la sortit de ses rêves. Elle ne comprit pas tout de suite que les lumières qu'elle apercevait dans l'obscurité venaient du chandelier que l'un des frères tenait.
En se rendant compte que les aubergistes étaient entrés dans sa chambre, elle n'osa pas bouger, à la fois paniquée et en même temps excitée. Paulin posa son porte-cierge sur la table et s'approcha lentement du lit.
Avec beaucoup de précautions, il saisit la grosse couverture et la fit glisser vers le bas du lit, dévoilant le corps nu de la jeune femme à son frère, qui s'approcha pour mieux la voir.
Marie ne comprenait pas pourquoi cela la mettait dans tous ses états d'être ainsi examinée. Elle les observait à travers ses paupières plissées sans bouger le moindre muscle. Les deux frères pensaient qu'elle dormait et elle ne voulait surtout pas les contredire.
- Je peux la toucher, chuchota Jean
- Elle risquerait de se réveiller
- Juste un peu, j'aimerais lui toucher les seins
- Vas-y doucement
La jeune femme faillit gémir lorsque la main calleuse de l'homme se posa sur sa poitrine. Avec douceur, il se mit à la masser et elle adora ça.
- Elle est belle, commenta à voix basse Jean qui continuait à lui malaxer le globe de chair
- Très belle... mais laissons la dormir.
- Je peux la réveiller?
- Non, on verra demain, elle est épuisée.
Marie fut presque déçue lorsque les frères quittèrent sa ...