1793 -- La Petite Histoire de Marie
Datte: 15/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bydicordoba, Source: Literotica
... l'approuvèrent et la tension monta d'un cran. Lorsque les quatre hommes ouvrirent la cellule pour récupérer des prisonniers, ces derniers, ne voulant pas mourir, tentèrent le tout pour le tout. Dans un commun accord, ils bousculèrent leurs geôliers tel un troupeau et se dirigèrent vers la sortie en hurlant. Marie savait que ce n'était pas la bonne solution car les révolutionnaires devaient sûrement être nombreux et bien armés à proximité de la prison.
Elle fut la dernière à sortir de la cellule et, sans trop savoir pourquoi, elle décida de ne pas les suivre. Prenant à droite, dans un couloir qui avait l'air d'être une impasse, elle se dirigea tout au fond, tombant sur une porte fermée. Elle fut soulagée en se rendant compte qu'elle n'était pas verrouillée et elle découvrit un réduit remplit de bric-à-brac.
Les hurlements et les détonations étaient tellement présents que la jeune femme ne réfléchit pas et rentra dans le local. Elle referma la porte derrière elle et se mit en boule là où elle le put. La bagarre qui devait se dérouler au niveau de l'entrée devait être très violente même si les sons étaient atténués dans son petit réduit.
Marie était terrorisée et s'était mise à prier, espérant ne pas être découverte. Le combat dura encore de longues minutes avant que les cris finissent par s'espacer et que les déflagrations se taisent.
.Marie tremblait, paniquée à l'idée d'être découverte, se faisant la plus petite possible.
Durant pas mal de temps, elle entendit ...
... des voix et des frottements sourds avant que cela ne finisse par cesser.
Lorsque le silence revint enfin, la jeune femme ne fut pas pour autant rassurée. Elle savait qu'elle devait essayer de sortir mais il ne fallait pas qu'elle se précipite. S'ils l'attrapaient, elle serait sûrement tuée sur place.
Elle se mit à attendre dans sa posture peu confortable mais la fatigue aidant elle finit par sombrer dans le sommeil.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle eut très peur que la nuit soit trop avancée mais elle ne pouvait plus rester dans son réduit.
À tâtons, elle réussit à ouvrir la porte sans faire de bruit et, en touchant le mur, elle avança lentement pour essayer d'atteindre la sortie. En passant au niveau des barreaux, la lune qui laissait passer un peu de luminosité par la lucarne dévoila une horreur sans nom. Ils avaient entassé les corps dans la cellule et elle se rendit compte qu'elle devait être la seule rescapée.
Se reprenant, elle continua sa marche à l'aveugle, espérant ne rien renverser. Plus elle avançait et plus le bruit des ronflements se faisait entendre. Vu qu'il n'y avait plus de prisonniers, ils avaient dû alléger la garde qui s'était endormie pour le plus grand bonheur de la jeune femme.
Elle ne sut trop comment elle avait fait, mais elle se retrouva dehors sans encombre après avoir franchi une grosse porte non verrouillée.
La nuit n'était pas totale grâce à la pleine lune qui diffusait une légère lueur. Les réverbères à huiles étaient tous ...