Andréa
Datte: 11/08/2024,
Catégories:
ff,
fplusag,
jeunes,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
caresses,
Oral
fist,
fdanus,
uro,
fouetfesse,
piquepince,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... douzaine d’années, mais nos professions, nos centres d’intérêt, nos aspirations, étaient trop différentes malgré une bonne relation sexuelle. Lorsque je me suis retrouvée seule avec ma fille, j’ai renoué plus étroitement avec Andréa.
Comme tu vois, j’ai été bi à tendance majoritairement saphique dans mes premiers amours, puis exclusivement hétéro pendant une bonne quinzaine d’années. Andréa s’est affirmée lesbienne dès l’adolescence avant de connaître plusieurs filles à la fac, puis un certain nombre d’amantes ensuite. Elle ne me cachait pas ses aventures plus ou moins durables et j’étais sincèrement heureuse pour elle. Quand elle me les racontait avec force détails sans pudeur, je n’étais pas jalouse mais gentiment excitée. Je le lui disais, comme il m’arrivait de me masturber en lui parlant au téléphone ou de vive voix, sans pour autant tromper mon mari avec elle, ni avec personne d’autre non plus.
Peu après mon divorce, j’ai eu un petit accident, pas très grave quoique invalidant. Ma fille était encore jeune, trop pour assurer les divers petits soins du quotidien. Sur le plan financier, sans être dans la dèche, prendre une aide à demeure aurait été une très lourde charge. Andréa s’est mise en disponibilité dès qu’elle a su. Elle s’est occupée de ma fille pendant mon hospitalisation et de moi pendant ma convalescence. Quand je te disais qu’elle avait mis et changé mes tampons périodiques et qu’elle m’avait lavé le cul, c’est à cette période que je faisais ...
... allusion.
J’avais les bras plâtrés, je ne pouvais rien faire par moi-même ! Avec la plus douce et la plus discrète aide-soignante, j’aurais été terriblement humiliée, je n’aurais retenu que ça. Avec Andréa, l’humiliation n’existait pas, je ne ressentais que sa tendresse et son amour. Où qu’elle me touche, où qu’elle me lave, mon corps frémissait de plaisir. Et ce plaisir, même si elle ne cherchait pas à m’exciter, était d’une évidence dont je n’avais pas honte. J’étais seulement frustrée de ne pas pouvoir me caresser. Je le lui ai dit, simplement, en toute confiance, sans réfléchir que j’avais encore mes règles. Elle m’a masturbée.
Elle m’a fait jouir, et j’ai compris que je n’avais jamais cessé de l’aimer depuis vingt ans. Elle non plus, bien qu’elle ne me l’ait jamais avoué pour ne pas troubler ce que nous croyions être mon bonheur. Même ma séparation ne l’avait pas incitée à le dire : elle ne voulait pas profiter de mon désarroi pour raviver ce qui avait pu n’être qu’une passade de jeunesse sans conséquence sur la réalité d’une orientation hétérosexuelle. Eh bien, nous avions tout faux ! Moi, de me croire hétéro, comme elle, de ne pas oser se déclarer.
Que se serait-t-il passé, sinon ? Nous n’en savions rien et nous avons jugé qu’échafauder des hypothèses serait vain. Nous n’allions pas non plus bousculer nos vies comme deux gamines en nous mettant ensemble. L’une ou l’autre aurait dû risquer sa carrière, et les retombées sur notre union auraient pu en être néfastes. Nous ...