Andréa - Histoires de Sexe

Andréa

... Marie, petite puce adorée par Chantal !
— Ça passe vraiment mal, ma Puce. Il vaut mieux qu’on échange par mail tant que je suis ici.
— Tu as raison. Bisous. À bientôt ma Chérie. Qu’est ce que je suis heureuse de te dire tu !!

Le soir même, la nuit plutôt, l’exhibée volontaire ne put se tenir d’envoyer un message dès qu’elle eut refermé ses livres d’étude.

Est-ce qu’Andréa pose toujours ? Enfin, non, vous devez dormir toutes les deux à cette heure-ci. Bisous sur vos craquettes poisseuses et bonne nuit

Le pli fut vite prit de ces échanges épistolaires nocturnes. Il faut admettre en effet que les journées étaient très occupées à des activités studieuses pour l’une, et licencieuses pour les autres. Les écrits, eux, entraient régulièrement dans la seconde catégorie.

Exemple :

Une simple mise en bouche qui appela une brève réponse intéressée :

La moindre gentillesse commandait de rassurer la curieuse :

De telles attentions ne pouvaient souffrir d’être ignorées :

Une imagination aussi délicate méritait qu’on lui emboîtât le pas :

Le souvenir évoqué et la proposition osée étaient alléchants pour Marie :

Il convenait de satisfaire des interrogations légitimes :

Revenue dans ses pénates, l’auteure prit le temps de mettre de l’ordre dans ses écrits, dans ses affaires, et dans son esprit, – Amen ! – pour distraire son impatience avant le retour de la traditionnelle conversation vespérale.

— Bonsoir ma Puce ! Comment vas-tu ?
— Stressée par ...

... l’approche des partiels, ma Chérie ! Mais j’ai hâte que tu me décrives Andréa et que tu me racontes le début. Où en es-tu ? Dis-moi vite !
— Oui ma Puce chérie, je suis en train de te détailler Andréa, mais en te racontant le début, je m’aperçois que je te raconte ma vie !
— Ça me fera encore plus plaisir d’en savoir plus sur toi, Marraine. Mais seulement si ça ne te dérange pas d’en dire plus !
— À part te faire languir, ça ne me gêne pas : je me mets encore plus nue pour toi…
— Oh, mais c’est très bien ! Je n’en demande généralement pas trop pour ne pas abuser, mais je suis contente de savoir, moi !
— Hi, hi, hi ! Eh bien, ma Puce, j’avais fini mon tableau, ou, pour dire vrai, de prendre des notes afin de n’oublier aucun détail, et Andréa était toute excitée par ses poses impudiques, non, tiens, obscènes serait plus juste.
— Hum, je suis sûre que tu en as bien profité, ma grosse cochonne de Chérie ?
— Tu as deviné, ma vilaine Filleule. J’ai commencé à tenir ma promesse en écrivant, assise de travers sur la chaise, avec Andréa assise par terre qui me doigtait et se doigtait alternativement. Il m’a fallu ensuite tout reprendre pour corriger les fautes !
— Ha, ha, ha ! Bien fait ! Et maintenant, tu as fini ton récit ?
— Ouiii ! Je te l’envoie tout de suite.
— Je te laisse ! Bises.

Et clic !

Andréa, ma Puce, je la connais depuis que nous étions petites filles. À l’école primaire, elle était souvent moquée par les autres fillettes à cause de ses cheveux roux, de sa peau ...