Mutinerie au Congo, Chapitre 02
Datte: 05/08/2024,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byHBuff, Source: Literotica
... sentit se répandre en elle. Ohh, comme c'était bon de se faire sauter par un Congolais bien pourvu!
Juliette le sentit sortir d'elle et se retourna pour l'embrasser, mais l'homme s'en allait déjà, s'éloignant d'un pas discret et sûr vers le couloir, où il disparut en emportant ses vêtements sous le bras. Elle resta debout, là où il venait juste de jouir en elle. Elle l'entendit déverrouiller la porte arrière, qui s'ouvrit, puis se referma doucement.
Juliette, saisie d'une foule de sentiments contradictoires, remit ses sous-vêtements et alla verrouiller la porte arrière, ses jolis pieds nus caressant les dalles du plancher.
Pensive, elle retourna se coucher auprès de Martine, qui dormait à poings fermés. Le caporal Thierry Kasongo ne lui avait pas vraiment fait l'amour comme elle lui avait d'abord demandé; il l'avait baisée comme une pute. Puis il avait filé à l'anglaise. Mais bon, elle était femme.
Elle se sentit soudain toute triste. Les larmes lui vinrent aux yeux; pourquoi n'était-il pas resté un peu avec elle? Elle aurait tant voulu se blottir contre lui; elle lui aurait ensuite bien sucé la verge pour qu'il la monte de nouveau.
Elle se remit à songer à ce beau soldat dont le regard avait croisé le sien. Lui, il lui ferait l'amour et la caresserait partout, même après lui avoir donné son sperme, elle en était certaine. Elle le récompenserait par une longue fellation et boirait sa bonne semence bien chaude, pour lui faire plaisir; et puis, c'était un garçon ...
... de son âge. Elle irait le trouver, lui remettrait un billet doux en lingala, et tant pis si les gens jasent. Elle voulait recevoir sa bite et elle allait l'avoir! Quant à ce Thierry machin-truc, elle le laisserait à Virginie. Elle le dégradait. Voilà! Elle se sentit mieux et s'endormit en se blottissant contre Martine.
Le lendemain matin, Virginie, Martine et leur jeune pensionnaire déjeunèrent* en silence, écoutant chanter les oiseaux du dehors. (Chez les Belges, tout comme au Québec, le repas du matin est appelé déjeuner.)
*************************************
11 juillet 1960
L'horloge ronde indiquait onze heure cinq au mur, dans le bureau du capitaine-commandant Gilles LeBlanc, ex-commandant intérimaire de Camp Hardy, à présent simple conseiller civil. Il était au téléphone avec le général-major Albert Delu, commandant du corps expéditionnaire belge, dont l'effectif grossissait d'une centaine chaque fois qu'un avion quadrimoteur de Sabena se posait à Léopoldville.
Le dialogue se fit intense. Les deux frégates de la marine escortant les navires de transport -- le Georges Lecointe et le A.F. Dufour -- étaient arrivés dans la baie de Port Matadi. Elles avaient ouvert le feu sur des gendarmes de la Force publique! Chacune de ces frégates était équipée de quatre canons de 20 millimètres et d'une pièce antiaérienne de 100 mm, laquelle pouvait aussi être utilisée pour canarder les troupes présumées mutinées. « Mon général! Vous ne comprenez pas la situation! Il n'y ...