Poubelle que moi, tu meurs !
Datte: 04/08/2024,
Catégories:
fh,
inconnu,
sales,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... s’inviter dans ses rêves.
Réveil lent et laborieux pour François qui se demande ce qui a pu le réveiller, les chants d’oiseaux ou alors un vague bruit de moteur… Il bondit hors du lit. Moteur ? Flics ? Les volets de la cuisine sont déjà ouverts, une bonne odeur de café frais et un mot sur la table :
Il est rassuré et décide de rester nu durant son petit-déjeuner. Grand bol de café, tartines de gros pain grillées, un peu vieux sûrement, enduit d’un bon beurre de ferme bien jaune, avec encore des petites gouttelettes d’eau à l’intérieur. Souvenirs d’enfance chez sa grand-mère… Et puis un gros pot de confiture de prunes. Hum ! Il retourne prendre une douche, longue, juste pour le plaisir de ne pas entendre un maton gueuler « dans une minute je coupe l’eau ! ». Il profite, il savoure, se laisse tomber de nouveau sur le lit moelleux où il a si bien dormi. Et puis il furette dans toute la maison, simple, vieillotte mais très propre, avec partout des bouquets de lavande séchée. Le moteur de la petite Ford, vite il s’habille. Si le reste va à peu près, le pantalon est vraiment trop court. Il se précipite à la cuisine, Roseline arrive avec deux gros sacs.
— Attendez, je vous aide, propose-t-il.
— Surtout pas, ne sortez pas. Il y a des gendarmes partout. Au marché, à l’entrée de la supérette, d’autres qui font du porte à porte. Ils montrent votre photo, très moche d’ailleurs et ancienne certainement. Vous savez ces photos doubles face-profil. Ils vont certainement venir ...
... ici. Je vais rapidement faire du feu et fermer le portail, ils seront obligés de sonner. Filez vite dans la grange, montez au grenier et j’enlève l’échelle.
Dans la pénombre juste percée de quelques interstices entre les tuiles, François entend le portail grincer puis perçoit l’odeur de la fumée. Roseline s’active, veillant d’abord à ce que tous les vêtements soient bien brûlés et puis elle recouvre le tout de mauvaises herbes sèches et de tailles de haies. Il ne faut pas attendre longtemps pour qu’un moteur s’arrête devant le portail et que la clochette tinte. Elle crie :
— Qu’est-ce que c’est ?
— Gendarmerie Nationale.
— Oui j’arrive, je vais chercher la clé.
Coup d’œil général surtout dans la maison pour savoir si rien de suspect ne traîne. Non, il a même lavé son bol, c’est bien. Les autres s’impatientent et sonnent de nouveau.
— Oui, oui, voilà, voilà. Bonjour Messieurs. Que se passe-t-il ?
— Est-ce que vous auriez vu, aperçu ou cru apercevoir cet individu ?
— Ah, la photo ? Non, toujours pas. Vos collègues m’ont déjà posé la question deux fois, au marché et à la supérette ce matin.
— Dites, ça sent bizarre chez vous. On peut jeter un coup d’œil ?
— Bien sûr. C’est que je fais un feu pour brûler mes déchets de jardinage…
— Mais vous savez que c’est interdit ?
— Interdit et dangereux, ajoute l’autre. Vous pourriez mette le feu à tout le quartier. Il faut tout porter à la déchetterie.
— Euh… tout le quartier, la ferme la plus proche est à trois cents ...