1. Némésis


    Datte: 16/07/2019, Catégories: fh, boitenuit, fsoumise, fdomine, vengeance, jalousie, préservati, pénétratio, confession, Auteur: Aline Issiée, Source: Revebebe

    ... à lui qu’à aucun autre, c’était grâce aux sensations reçues de la Harley-Davidson que nous chevauchions. Mais sa proposition me renvoyait directement à la trahison de mon premier amour, dont je ne m’étais jamais complètement remise, malgré ma prudence et ma froideur sentimentale. Une compagne de biker doit s’habiller à peu près comme une pute, jupe au ras du bonbon et seins mis en avant pire qu’une figure de proue. Elle doit être très maquillée, rendre sa bouche pulpeuse grâce à d’épais rouge à lèvres, être clinquante et sexuellement marquée… Je devais donc, si je voulais suivre Josh, me transformer en la réplique de celle pour qui mon premier amour m’avait trompée. Je devais ressembler à ma rivale victorieuse…
    
    Soudain, je me mis à détester Josh. Sa passion pour sa moto, qui lui permettait de me maintenir sous sa dépendance, devait être punie. Je repensai à tous ces hommes qui m’avaient fait jouir, mais que j’avais pourtant méprisés. Josh méritait-il mieux ? À part sa moto, qu’avait-il de plus que les autres ?
    
    Le projet commença doucement à germer dans ma tête. En apparence, ...
    ... rien n’était changé : Josh venait me chercher pendant la journée, nous faisions les magasins de fringues pour préparer le week-end à Cunlhat, je me laissai transformer en poupée Barbie, simple accessoire de la moto…
    
    Mais à l’intérieur, la haine grandissante que j’éprouvais pour les hommes qui trahissent les femmes ou leur demandent d’être de simples objets décoratifs me brûlait. Je « jouais le jeu », cependant, et demandais simplement en retour à apprendre de plus en plus à conduire la moto de Josh.
    
    La veille du départ pour Cunlhat, je volai la Harley, ce qui, pour un motard comme Josh, équivalait au pire des crimes ! J’avais fait trop boire Josh, il était endormi, le sexe détendu entre les jambes, et encore luisant de la cyprine que j’avais répandue en jouissant sous lui : j’arrivai à pousser la moto suffisamment loin de la maison pour qu’en mettant le contact, le bruit ne le réveille pas…
    
    Je laissai derrière moi la tenue sexy achetée pour la rencontre de Harley, et un simple mot : la traduction exacte du nom que je m’étais donné :
    
    « Némésis »
    
    J’étais enfin vengée. 
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