1. Il pleut, il pleut, bergère...


    Datte: 24/07/2024, Catégories: ff, couple, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, intermast, Oral fdanus, aventure, sf, lesbos, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... après s’être étirée, elle avait poussé un soupir à fendre l’âme.
    
    — J’suis morte… J’ai hâte d’être au lit.
    — Pour ce que je voulais te demander…
    
    Les yeux lavande de la bergère s’étaient posés sur la tueuse et elle avait eu un léger mouvement de tête interrogateur.
    
    — J’aimerais dormir avec toi cette nuit…
    
    Lilas laissa passer un temps sans qu’il soit possible de déceler ses pensées.
    
    — Tu es sûre ?
    — Oui. Mais… ce n’est pas ce que j’ai vu qui me donne envie. C’est ce que j’en ai conclu. Je veux que ma première fois… sue ce soit avec toi ma première fois, Lilas.
    
    La bergère resta un instant comme plongée dans ses réflexions, puis elle parut se détendre.
    
    — Si t’es sûre d’en avoir envie…
    — Je suis sûre, oui. Et toi ? Tu en as envie ?
    
    Lilas paraissait subitement un peu tendue et Lyrie se demanda si ce n’était pas par sa faute.
    
    — J’en ai très envie aussi… J’ai d’jà été attirée par des femmes, mais avec toi c’est différent.
    — Pourquoi ?
    — Ben… déjà j’ai osé l’faire. Te toucher… J’en sais trop rien, ma grande. C’que j’sais, c’est qu’y faut pas qu’ça d’vienne trop sérieux entre-nous ! Tu comprends ?
    — Oui. À cause du conseil du village.
    — Voilà… Et y a Victor… Mais j’suis sûre d’une chose moi aussi…
    
    La bergère sourit et approcha sa bouche de celle de la tueuse de loups.
    
    — J’ai très envie d’brouter ta minette.
    
    Lyrie, debout, s’approcha de son amie et laissa son corps se coller doucement à celui de son amie.
    
    — Tu m’embrasses avant que nous ...
    ... partions.
    — Qu’nous partions ?
    
    Lilas répondit au premier baiser que Lyrie lui offrait depuis la nuit de leur rencontre. La tueuse l’embrassait encore avec la même passion et elle n’avait pas pu empêcher son corps de frissonner. Puis la Parisii sourit comme soulagée que sa compagne ait accepté son baiser.
    
    — Nous allons chez Adeline, non ? Tu as oublié de m’en parler, mais je l’ai entendu…
    
    Lilas avait totalement oublié qu’elles étaient invitées chez Sybille et sa fille Adeline. Lyrie repoussa doucement son amie et son visage vira subitement au cramoisi.
    
    — Malemort…
    
    Le rire léger de la bergère fit écho au juron de la chasseresse. Maintenant, la blonde savait qui était l’une des personnes que sa protégée avait espionnée de son arbre.
    
    — C’est pas grave, ma grande. Vu ta bouille, j’sais comment t’as appris la nouvelle. Et comme j’vois mal Sybille batifoler dans la nature, j’suppose que c’est Adeline qui en aura causé sous ton arbre…
    — Je suis trop… Et merde…
    — C’est un beau brin d’fille, Adeline, non ? J’dirai rien, rassure-toi. C’que j’comprends pas, c’est comment t’as su pour ce soir alors que t’es restée perchée sur ton arbre.
    — Elle en a parlé avant de se rhabiller…
    — Ah…
    — Elle a dit qu’il y aurait de la purée de pommes de terre aussi.
    — Oh. Elle causait de la purée en suçant son galant. Alors là bravo…
    — Pourquoi tu dis ça ?
    — Heu… pour rien. On peut en rire, non ? Personne ne t’a vue et moi j’dirais rien. Et y a pas d’quoi fouetter un chien !
    
    Lyrie, ...
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