1. Il pleut, il pleut, bergère...


    Datte: 24/07/2024, Catégories: ff, couple, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, intermast, Oral fdanus, aventure, sf, lesbos, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... moment pour mieux renaître un peu plus tard. La Parisii avait détesté la pluie qui arrosait Paris et rendait ses toits glissants et dangereux pour elle. Ici, elle savait qu’elle apprendrait à apprécier les bienfaits des nuages.
    
    Lyrie détestait également le coq du père Jouas. L’affreux volatile devait être aussi vieux que son propriétaire et réveillait chaque matin une partie du village en s’égosillant jusqu’à en perdre ses plumes. Bientôt, l’adorable bergère irait rejoindre son troupeau et elles devraient quitter leur nid devenu si douillet.
    
    Les proches de Lyrie avaient tous été surpris de découvrir ce que contenait la petite boîte plate que la tueuse de loups avait amenée avec elle. L’acier brillant de ces objets pourtant courants était nouveau pour eux. Le couteau-cuillère-fourchette les avait amusés, l’assiette ne les avait pas réellement convaincus, mais le gobelet pliable les avait presque subjugués. Au village, il y avait des gamelles en acier et en fonte et les autres mangeaient dans des poteries ou se servaient de tranches de pain en guise de plats. Des petits bouts de bois taillés plats et de la longueur d’une main leur servaient de couverts. Sybille était restée un petit moment à étudier les nouveautés apportées par Lyrie.
    
    — Est-ce que ces choses changent vraiment ta vie, tueuse de loups ?
    — Je les ai trouvées, alors je les ai gardées. C’est simplement pratique. Pourquoi ?
    — Tu sais ce qu’est la technologie ?
    — J’en sais assez pour me poser des ...
    ... questions.
    — La technologie et la science ont beaucoup apporté à l’homme. Tu en es convaincue, Lyrie ?
    — Oui. Et non…
    — Explique-toi.
    
    Le ton de Sybille s’était un peu élevé et Lyrie crut déceler une certaine tension chez la liseuse. La jeune femme avait la bouche pleine de haricots et prit le temps d’avaler sa bouchée. Elle aurait aimé savourer tranquillement ce nouveau plat inconnu, mais Sybille n’était pas la patience incarnée. Elle était passionnée et curieuse et la tueuse sentait que la liseuse attendait quelque chose de sa part. Que pouvait donc apporter à une femme si érudite, une fille comme elle ? La Parisii qu’elle était restait une survivante solitaire tout juste capable de s’occuper d’elle-même. Elle s’était elle-même appelée « La tueuse de loups ». Un surnom qui lui avait paru logique dans sa vie dangereuse et solitaire. Aujourd’hui, ce surnom lui paraissait idiot et n’était plus de mise. Elle n’en avait parlé aux autres que pour préciser son état de survivante à cette époque. Pourtant, si personne ne l’avait jamais vue tuer un loup, tout le monde l’appelait désormais ainsi. Et quand elle y songeait, elle trouvait cette manière de la définir finalement logique. Qu’avait-elle fait d’autre dans sa pauvre vie que de tuer des loups ? Rien ! Rien de bien utile et surtout rien d’extraordinaire.
    
    La grande Parisii avait avalé une cuillerée de haricots et prit le temps de la réflexion avant de répondre à sa questionneuse.
    
    — Je crois que la science a été primordiale pour ...
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