1. Fin de galère ?


    Datte: 20/07/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail caresses, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... relais le matin, en livraisons l’après-midi. Une ville, un local, in véhicule électrique, un emploi.
    — D’accord, l’idée paraît judicieuse et dans l’air du temps.
    — C’est ce que nous nous sommes dit. Le processus est lancé et fonctionne bien, très bien même. Actuellement, notre chiffre d’affaires est d’environ cent cinquante mille euros par an pour un seul site. Mais le potentiel est bien supérieur. Le problème est que nous ne pouvons pas tout faire, nous ne sommes que trois avec une secrétaire, et en plus nous n’avons pas la formation commerciale suffisante pour nous développer. C’est là que vous interviendriez : trouver de nouveaux clients et de nouveaux producteurs.
    — Je vois. Le potentiel étant là, la chose paraît jouable. Quelles sont vos conditions ?
    — Eh bien… comme on vous l’a dit, nous sommes en phase de lancement, avec des moyens limités. Nous vous proposons un brut de trente kilo-euros…
    — Brut… donc un mensuel de moins de deux mille net ! Vous savez combien je gagnais en tant que directeur commercial des ateliers Granradin ? Sept mille mensuels Nets.
    — On ne peut pas comparer…
    — Exact. Et je ne suis pas en position de force, vous le savez bien, puisqu’à la recherche d’un emploi. Mais tout de même. Il va falloir sillonner la région, faire de nombreux kilomètres, passer d’incessants coups de fil, élaborer et mettre à jour en temps réel des fichiers complexes, sur les productions potentielles, les souhaits des clients, effectuer les croisements, gérer les ...
    ... stocks. Et tout ceci, c’est à moi de le fournir ? Je n’ai pas les moyens de vous payer pour travailler, je vous le dis tout de suite.
    
    Sandra fait une drôle de tête. Elle n’avait jamais vu son Jérôme « en activité », défendre son bout de gras avec aplomb, précision, à la fois ferme et détendu. « Un sacré commercial », se dit-elle. La discussion dure de longues dizaines de minutes, Jérôme se défend pied à pied.
    
    — Tout ce dont vous avez légitimement besoin pour fonctionner, nous sommes prêts à vous le fournir, mais en dehors du salaire afin que la masse salariale ne soit pas déséquilibrée et mette l’entreprise en péril.
    — Je vous comprends parfaitement, j’ai aussi géré une entreprise et je connais les arcanes de la gestion. Alors résumons-nous :
    
    Vous écrivez tout cela noir sur blanc dans le contrat et je signe. À dater du premier septembre.
    
    On se serre vigoureusement les pinces, tout le monde semble content. Jérôme se confond en remerciements à la directrice de l’agence, devant tous ses collègues, alors qu’elle les raccompagne. Elle en est rouge de plaisir, de confusion ou d’agacement, il le saura ce soir.
    
    En arrivant, elle lui saute au cou. Il s’excuse :
    
    — Je t’ai agacée, j’en ai un peu trop fait, tu étais toute rouge.
    — Non, c’est de ça dont j’avais une envie folle qui me tordait le ventre, de te sauter au cou, de t’embrasser. Je suis si contente pour toi. Je sais, ce n’est pas mirobolant, mais c’est mieux que rien. Tu vas gagner presque autant que moi.
    — C’est ...
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