1. Fin de galère ?


    Datte: 20/07/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail caresses, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Oui, ah c’est toi, maman. Comment allez-vous ? … Et toujours pas marre du soleil ? … Ici aussi, il fait trop chaud… Non je ne travaille pas aujourd’hui… C’est compliqué, je vous expliquerai quand vous viendrez… Oui, je m’en suis occupé. Tout est réparé et le jardin est défriché… Pourquoi pas, ce serait une bonne idée, vous en seriez débarrassés… Oui c’est ça, avec le notaire… Oui je t’embrasse et embrasse papa aussi…
    — Tes parents. Ils sont où ? Au Maroc, tu m’as dit ?
    — Oui, c’est ça. Et ils viennent de recevoir un courrier leur disant que cette maison avait été incendiée. Le courrier a dû se perdre, mais il a fini par arriver, après plus d’un an.
    — Hé hé ! Le facteur à dos de chameau !
    — Oui. Enfin, comme je me suis occupé de tout et qu’eux s’en foutent, ils prennent contact avec le notaire pour m’en faire donation. Une bonne chose.
    — Capitaliste !
    — C’est cela, oui. Vous reprendrez bien un peu de café, très chère ?
    — Volontiers, mon ami. Puis, je serais enchantée de me faire ramoner le connet, Monsieur le Bailli !
    
    Le mois d’août est remarquable, malgré la chaleur et les orages de la mi-mois, et ceci à maints égards. Sandra a élu domicile chez son amant, passant chez elle le soir ou le matin pour changer de vêtements et relever son courrier. La vie à deux est riche en discussions comme en amour. Ils sont heureux comme jamais. Un beau jour, alors qu’il est au jardin pour l’entretien et la cueillette quotidienne, son portable sonne.
    
    —Monsieur Rezzin ? Madame ...
    ... Nikouët de Pôle Emploi.
    — Oui, bonjour Madame, répond-il conscient que la communication est officielle.
    —Monsieur Rezzin, je suis en entretien avec un employeur potentiel. Pourriez-vous passer à l’agence ?
    — Quand cela ? Maintenant ?
    —Oui, s’il vous plaît.
    — Laissez-moi une demi-heure, que je sorte de mon jardin et que je me change.
    —D’accord, à tout à l’heure.
    
    Il court comme un fou, ce doit être important sinon elle ne l’aurait pas dérangé à l’improviste. En moins de vingt minutes, il se présente à l’accueil, maîtrisant son souffle court.
    
    — Monsieur Rezzin, je vous présente Messieurs Sapière et Miclon, les directeurs et fondateurs d’une start-up qui s’appelle « Bio&Vous ». Ils sont à la recherche d’un directeur commercial, et j’ai pensé à vous.
    — C’est très gentil. Bonjour Messieurs, qu’attendez-vous de votre futur directeur commercial ?
    — D’abord, comme on vous l’a dit, nous sommes une start-up, une petite entreprise débutante, donc sans gros moyens encore. Le concept est de mettre en relation les personnes qui souhaitent se nourrir mieux, manger des produits bios de saison et de proximité avec les producteurs eux-mêmes. Ceci bien sûr par le biais d’une application sur téléphones portables, informatique et Internet, dont nous sommes les développeurs. Son originalité réside dans l’instantanéité du catalogue : les producteurs annoncent les produits disponibles et le stock, les consommateurs choisissent, en commandent, tout arrive en un lieu qui dispatche en point ...
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