1. Fin de galère ?


    Datte: 20/07/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail caresses, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... la maison de mes parents, qui est pourtant une vieille bâtisse avec des murs épais en granit, n’est pas fraîche du tout. Comme dit ma mère, quand la chaleur est rentrée…
    — Ici, c’est parce qu’elle est semi-enterrée, et puis j’ai soigné l’isolation. Mais surtout, ne te gêne pas pour moi, reste à poil !
    — Ha ha ha ! Je sais bien que tu adores ça, vilain voyeur. Et puis il faut en profiter. On n’aura pas toujours la possibilité de le faire. Comme de faire l’amour n’importe où… D’ailleurs, je te signale qu’il y a plus de trente minutes que je suis nue et que tu ne m’as toujours pas sauté dessus…
    — Serait-ce un reproche ?
    — Juste un regret…
    — Oh là là ! Il ne faut surtout pas rester avec des regrets. Viens ici…
    — Attrape-moi, si tu peux…
    
    Ils jouent comme des enfants insouciants, mordant le présent à belles dents et oubliant pour quelques instants l’avenir. L’avenir les rattrape très vite avec la rentrée. Pascal la fait au lycée, un évènement dans sa jeune vie et quelques complications pour sa mère. Jérôme demande un entretien avec ses employeurs et leur expose la réalité de la situation : ça marche bien, soit, mais inutile de rêver à la poursuite d’une croissance exponentielle, le secteur est ratissé et le seul challenge est désormais de maintenir le nombre de clients, voire de faire progresser la valeur du panier moyen, par la vente de produits appertisés par exemple, des conserves en bocaux.
    
    — Si vous voulez augmenter votre marge, continue-t-il sur le mode ...
    ... provocation, l’un des moyens est de me virer. Mon contrat est trop avantageux, ni vous ni moi n’imaginions en le signant l’explosion qui allait suivre.
    — Monsieur Rezzin, ce serait de notre part un manque absolu de reconnaissance. C’est hors de question pour l’instant, tant que l’activité se maintient à ce niveau.
    — Je vous en remercie. Cette réponse m’incite à vous dégainer le plan B.
    — Ah ah ? Vous avez imaginé autre chose ?
    — Oui, car le concept de « super AMAP » sur internet et portables est excellent. Il peut, il doit faire des petits. Si ce territoire est couvert, alors il faut agrandir le territoire, implanter « Bio&Vous » ailleurs. L’échelle départementale paraissant convenable, on la conserve. Il faut créer de nouveaux centres, avec de nouvelles équipes. On vend le produit, on vend la formation des équipes, on vend le concept, sous forme de franchise par exemple. Ce qui à terme vous fait émarger sur le chiffre d’affaires de chaque nouveau département conquis. Les royalties varient en moyenne entre deux et dix pour cent du chiffre d’affaires réalisé. Prenons une moyenne à six pour cent, vous toucherez donc environ dix-huit mille euros par an pour les départements équivalents à celui-ci. Bien plus quand on touchera ceux qui ont des villes moyennes ou importantes comme Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Limoges, Rennes, Lille, etc.
    — Ah oui ! Dix départements conquis et nous doublons nos revenus !
    — Eh oui. Et sans se fatiguer.
    — C’est génial ! C’est vrai que nous sommes ...