Fin de galère ?
Datte: 20/07/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
caresses,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... fais une réponse de Normand : oui et non.
— Ha ha ha ! Précise…
— Oui, je voudrais que cette relation dure, tu me plais beaucoup, je suis bien avec toi, nous semblons bien nous entendre sur tous les plans. Non, je ne voudrais pas que cela perdure dans les mêmes conditions. Une fois tous les quinze jours et un mois sans te voir, c’est trop peu même si nous avons des périodes plus intenses comme maintenant.
— Bien, c’est une impression que je partage et tu as partiellement répondu à ma seconde question qui était : y a-t-il autre chose que le sexe entre nous ?
— Oui assurément. Je ne veux pas baptiser ça à l’eau de rose, mais ça m’a tout l’air de ressembler à quelque chose qu’on appelle « amour ».
Elle s’arrête net de marcher, empoigne la lisse de bois des deux mains, de grosses larmes roulent sur ses joues et elle frappe du pied.
— Et jamais tu ne dis : « je t’aime », bordel !
— Non, et toi non plus…
— J’avais peur de te faire fuir, moi… tu sais bien, les nanas, avec leur romantisme, gna-gna-gna, des emmerdeuses qui confondent la baise et l’amour…
— Frappe-moi tant que tu y es ! Oui je t’aime, je t’aime et je tiens à toi. Là, t’es contente ?
— Mon amour…
Elle se jette dans ses bras et là, ils croient entendre dans le vent : « chabadabada-chabadabada ».
— Mon amour, oh mon amour… Que c’est bon de le dire enfin, commence-t-elle ! Tu m’as tellement manqué tout cet interminable mois de juillet. Pour la première fois de ma vie, je me suis ennuyée chez mes ...
... parents. Je n’avais goût à rien. En plus, j’avais l’impression qu’ils étaient tous après moi. Ma mère : « Alors, tu n’as toujours pas trouvé un gentil garçon pour ne plus rester seule ? Tu attends d’être vieille ? ». Même les copains de mon fils, c’est te dire. On est allé au feu d’artifice le treize et il y avait le bal traditionnel. Ils ont tous voulu guincher avec moi, les p’tits cons. « Elle est vraiment mignonne, ta mère… ». J’aurais étripé tout le monde. Y a que mon père qui lui a tout compris. Il m’a dit un jour : « Laisse dire et vis ta vie… ». Si bien que je m’étais décidée à le dire à Pascal et même à l’annoncer à mes parents. Et puis j’ai réfléchi. Leur annoncer quoi ? Que je me fais sauter tous les quinze jours par un Monsieur, fort gentil et agréable, bon amant, mais qui ne m’aime pas ? Je voulais savoir, être sûre que ce que je ressentais tu le partageais.
— Holà, holà, holà ! Doucement, on se calme. Ça y est ? Ton sac est vidé ? On va pouvoir parler tranquillement ?
— Oui, excuse-moi, y avait trop plein et fallait que ça déborde…
— Bien… Oui, je suis amoureux de toi, mais je suis encore dans une situation très précaire. La start-up va atteindre un chiffre d’affaires d’environ dix fois celui de départ. Je vais être très bien payé sur la fin de l’année, pas loin de dix mille euros. Mais pour combien de temps ? Pour moi, je suis aux taquets, le développement potentiel restant est marginal. Donc je ne sers plus à grand-chose, juste à maintenir ce chiffre. Quand ils ...