1. Où Marie se déchaîne


    Datte: 19/07/2024, Catégories: ff, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... presque ? J’invoquerai Colette ! Mais Marie se reprend.
    
    — Pardon. Bonjour, Chantal. Vous étiez belle dans votre plaisir !
    — Tu m’as vue ? Je pensais à toi. Mais tu m’as déjà vu jouir ! Je ne voulais pas te réveiller.
    
    Les mots se bousculent dans ma bouche, comme une gamine prise en faute, alors que je suis fière de sa remarque, heureuse, aussi, d’être appelée « chérie ». Je me secoue, je respire, je cherche à lui répondre un petit mot gentil.
    
    — Euh, ce que je veux dire, me devance-t-elle, c’est que là, je voyais votre visage quand vous jouissiez, c’était, je sais pas, c’était comme s’il rayonnait, c’était beau.
    
    Elle s’est assise, elle me regarde, les yeux cernés, le sourire ravi. J’ouvre mes bras, elle y tombe, je l’enlace. Elle embrasse ma bouche, mon cou, ma poitrine. Elle cherche mes bouts, les lèche, les suce, les tète.
    
    — Vos tétons ont votre goût, Chantal.
    
    Je caresse ses cheveux et sa nuque. Ils échappent à mes mains. Sa langue glisse sur mes seins, mon ventre, mon nombril, s’arrête à mon pubis. Son nez frôle mes poils, sa joue se pose sur ma touffe, ses paupières se plissent.
    
    — Ça sent fort, ça sent bon… Je peux ?
    
    À mon tour de sourire. Je passe un bras sous sa cuisse, les miennes restent closes.
    
    — Si tu mets ta craquette sur ma figure, oui. Ce sera notre toilette matinale…
    — Doucement alors, s’il vous plaît Chantal, j’ai un peu mal.
    — Pauvre choute ! C’est ma faute, je ferai attention.
    
    Sa tête entre mes jambes, ma tête entre les ...
    ... siennes. Pour du sauvage, c’est du sauvage ! Tous ses remugles de la nuit m’envahissent les narines. Je ne dois guère valoir mieux… Un instant d’hésitation, un silence, deux rires. Nous rions de nos odeurs de femme, et nous les dégustons, à petits coups de langue, prudemment, tendrement, précautionneusement, sans vouloir s’exciter, juste pour caresser, simplement nous aimer…
    
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    — On change le drap, Chantal ?
    — Bof, il est tard… Il séchera… On le changera au retour, non ?
    
    Il est vrai que nous avons traîné au lit une bonne partie de la matinée. Fatigue d’une nuit orgasmique, retard de sommeil, plaisir de prolonger le bonheur d’être ensemble, les raisons de farniente ne manquaient pas. La douche aussi a pris du temps. Pas question de voyager dans l’état de marinade avancée où nous avaient mises nos ébats.
    
    J’ai averti Marie du bagage réduit : elle a tenu à emporter son coordonné blanc arachnéen – pense-t-elle en jouer devant Colette ? – et j’ai choisi le moins tarte des miens. Nous ferons trousses de toilette et de maquillage communes. Un vulgaire sac de sport avale le tout. Par précaution, j’ajoute deux pulls. Si nous avons besoin de plus, je compte sur l’obligeance de notre hôtesse.
    
    Pour les robes à même la peau, je bloque. Après réflexion, je tranche d’abord en faveur de la plus courte de ma penderie qui ira comme un gant à Marie : elle lui assure un minimum de décence en arrivant aux genoux. Quant à moi, la plus fine fait l’affaire : la ...