1. Un accident de café


    Datte: 05/07/2024, Catégories: ff, Collègues / Travail groscul, poilu(e)s, fépilée, douche, BDSM / Fétichisme odeurs, Oral lesbos, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    ... :
    
    — Vous avez vu, vous avez des taches sur votre jupe ?
    
    Et nous avions ri.
    
    L’après-midi se passa en études de dossiers et en quelques coups de téléphone.
    
    Le soleil était envahissant et l’extérieur tellement attirant qu’un peu après seize heures, je décidai de mettre un terme à cette journée qui avait commencé tellement bizarrement.
    
    J’hésitais à proposer à Anna de sortir avec moi prendre un verre quelque part. D’autre part, il fallait bien que je lui rende sa jupe et que je récupère la mienne. Je tournai un peu ne sachant pas trop comment aborder le sujet. Je fus sauvée par l’apparition d’Anna qui me proposa un peu timidement de nous faire un petit break vu le soleil, le beau temps, et qu’au bout du compte je l’avais bien mérité.
    
    Évidemment, j’acceptai et je fis même de la surenchère :
    
    — On pourrait même se faire un petit resto ?
    
    J’avais dit ça comme on parlerait à une copine ce qui n’était pas tout à fait le cas avant les évènements du matin.
    
    — Super, oui, comme vous voulez.
    
    Sur le moment, je faillis regretter ma proposition qui me semblait aller un peu loin. Je lui demandai où elle habitait, elle me l’avait sûrement dit, mais je ne m’en souvenais pas. Ce n’était pas si loin de chez moi. Elle venait en métro et je montai encore d’un cran :
    
    — Je vous ramènerais après.
    
    Une demi-heure après, nous étions dans la voiture.
    
    — Vous n’allez pas aller au restaurant avec une jupe pleine de taches. On passe à la maison pour se changer et ensuite ...
    ... on sort.
    — C’est parfait, on va remettre les choses dans l’ordre et chacune récupère son bien.
    
    La route, une bonne demi-heure, nous permit de refaire un peu le point sur les réunions du jour. Anna n’était évidemment pas décisionnaire, mais elle avait un raisonnement très sain et plein de bon sens. Très vite, j’avais pris l’habitude de lui faire partager des informations parfois confidentielles et jamais ma confiance n’avait été trahie.
    
    Arrivées à mon domicile j’eus droit à un « Waouh ! » suivi par un constat d’évidence qu’elle dit en riant :
    
    — On n’est pas dans le neuf trois, ici !
    
    Ça me fit sourire, ce n’était pas faux.
    
    Une fois dans l’appartement, je la regardais faire le tour du séjour en essayant de ne pas trop montrer sa curiosité. Elle s’attarda vers la baie vitrée qui donnait sur une minuscule terrasse en bord de seine. Sur un guéridon près du canapé, il y avait une photographie d’Alain et de moi, un souvenir d’un voyage en Turquie. Elle la fixa et je pris les devants :
    
    — Ça fera neuf mois dans une semaine.
    
    Je n’allais pas plus loin, elle ne fit aucune remarque. Bien sûr, toute la boîte savait. J’eus cette pensée étrange, neuf mois c’est le temps d’une grossesse, peut-être le temps non pas d’une naissance, mais d’une renaissance.
    
    Je lui proposai une boisson, elle choisit une bière.
    
    — Nous avons bu nos bières à la bouteille comme des jeunes, plaisanta-t-elle.
    
    Avant que le silence ne s’installe, toujours embarrassant, je lui proposai de ...
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