1. Un accident de café


    Datte: 05/07/2024, Catégories: ff, Collègues / Travail groscul, poilu(e)s, fépilée, douche, BDSM / Fétichisme odeurs, Oral lesbos, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    ... le collant, je retirai mon string. Lorsque je pris conscience de ce que je faisais, j’avais déjà le bout de tissus au niveau des chevilles. Je pris la décision d’assumer ce geste incontrôlé et je le lui tendis.
    
    — Donnant donnant.
    
    Elle me regarda un peu différemment.
    
    — C’est drôle, j’aurais parié que vous étiez épilée.
    
    Et j’eus cette réponse un peu décalée.
    
    — Rassurez-vous, c’est exceptionnel, vous verrez, demain, je serai comme vous.
    
    À ce moment-là, on se rendit compte du dialogue et toutes les deux on a rougi. Il y eut un moment de flottement et de silence. En enfilant le collant, je revis sur le gousset la petite tache sans trop vouloir y apporter d’importance. Moi aussi, je tachais mes dessous, toutes les femmes tachent leurs culottes.
    
    Je ne dis rien pour le string, c’était un dessous encore beaucoup plus intime que le collant. L’étroite bande de tissus côtoyait et frottait des zones confidentielles. Je repiquais un fard lorsque je me rendis compte qu’Anna, croyant que je ne la regardais pas, portait mon string à son nez. Ma jupe qui était un peu longue pour elle et arrivait juste sous le genou.
    
    À ce moment-là, le téléphone sonna. L’accueil m’informait que mon rendez-vous était là.
    
    On se regarda en frappant nos paumes de main.
    
    — Yes !
    
    Je compris alors que nos rapports ne pourraient jamais plus être totalement les mêmes.
    
    Je n’avais pas vu, mais je ne pensais pas qu’elle ait mis mon string, bien que la longueur de la jupe ne le ...
    ... nécessitait pas. Elle quitta rapidement le bureau et revint quelques minutes plus tard avec le client en parfaite secrétaire.
    
    La matinée fut difficile avec deux clients exigeants et au moins pour le premier, désagréable. J’étais un peu tendue, mais aucun ne me parut intéressé ou étonné par ma tenue. La jupe était confortable, je n’aimais pas trop les collants, mais la taille était tout à fait adaptée.
    
    Au moment d’une pause pipi entre les deux rendez-vous, je fus tentée de l’enlever totalement pour respirer et humer le petit morceau de coton peut être imbibé du parfum du sexe d’Anna. Cette idée me troublait plus que je ne l’aurais imaginé. Je revoyais son geste avec mon string, mais je n’étais plus très sûre de l’avoir vraiment constaté. En plus, je ne le portais pas depuis assez longtemps pour qu’il soit imprégné de mes odeurs intimes.
    
    Je fus contrainte de déjeuner avec un collègue avec lequel je partageais le dossier du premier client. Quand je dis « contrainte », c’était faux, je l’aimais bien. Un grand beau mec, mais perdu pour les femmes, car ne cachant pas son homosexualité. Le pauvre était affublé d’un prénom qui était peut-être une prémonition de la part de ses parents : il s’appelait Alban, presque l’homonyme de l’Albin de la cage aux folles.
    
    Il faisait l’objet de quelques moqueries… on en avait parlé deux ou trois fois avec Anna.
    
    Avant d’aller déjeuner, j’avais vu Anna et on avait un peu discuté des rendez-vous et de la suite à donner.
    
    J’osai une plaisanterie ...
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