Catherine découvre les revers de l'adultère
Datte: 22/06/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
hsoumis,
fdomine,
chantage,
Oral
hgode,
coprolalie,
vengeance,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... les lui réexpédiais et je n’en parlais jamais, secret de fonction oblige. Là, on était toujours dans le secret, mais sucer son patron et se faire sodomiser dans sa garçonnière pendant les heures de bureau sortait quelque peu du cadre professionnel.
Vive la saisie intuitive dans les logiciels de messagerie, cette facilité technologique avait permis à notre passionaria de l’égalité, pourfendeuse du harcèlement, d’être mise au courant des turpitudes sexuelles de son patron avec une collaboratrice. En effet, nous étions dans la merde.
La Catherine en question, que tout le monde appelait Cathy, une très belle femme dans la quarantaine, toujours habillée à la limite de l’outrage, attirait les regards de tous les mâles de la boîte quand elle chaloupait de la croupe entre les tables et se baissait plus que nécessaire pour servir à table. Féministe enragée, forte en gueule, très souvent vulgaire dans ses emportements, elle avait été élue déléguée syndicale il y a quelques mois et entretenait avec la direction des rapports tendus. N’hésitant jamais à contester par principe tout changement ni à brandir la menace de la grève, hyper réactive au moindre soupçon de harcèlement, elle inspirait la crainte pour ceux qui maîtrisaient mal leur taux de testostérone.
Nous nous regardâmes longuement, les yeux dans le vide, incapables de penser de manière cohérente. Puis, passé cet instant de flottement, Denis réagit :
— Bon. Je suis son patron, Catherine, je vais la convoquer et lui ...
... parler. Toute déléguée syndicale qu’elle est, elle doit bien comprendre que j’ai le pouvoir de la virer si elle balance, même si elle a dix ans de boîte et qu’il ne va pas être facile d’invoquer la faute professionnelle en la circonstance.
— Je peux peut-être aussi la contacter, et lui rappeler que quand je reçois des mails qui lui sont destinés, même quand ils concernent d’autres membres du personnel, je n’en dis rien à personne et les lui réexpédie immédiatement.
Denis, que la situation ne semblait pas paniquer autant que moi s’autorisa même un peu d’humour en précisant que cette fois, le courriel concernait son membre personnel.
Effondrée, imaginant difficilement quel tsunami allait déclencher ce courriel malheureux, je me réfugiai dans les bras de mon amant. Il me caressa les cheveux tendrement, tenta de me rassurer en me promettant qu’il allait faire en sorte de désamorcer la bombe allumée par mégarde.
Au même moment, l’écran de son ordinateur signala l’arrivée d’un nouveau message.
— Elle te tutoie, Miss CGT ? C’est quoi cette histoire, qu’est-ce que tu lui as fait ?
— Écoute Catherine, c’est un peu compliqué. Laisse-moi prendre ça en main, j’ai besoin d’un peu de temps. Je te tiens au courant.
Je rentrai chez moi et mangeai peu, perturbée par la tournure des événements. Franck s’en rendit compte et me demanda ce qui n’allait pas, je lui répondis que j’avais quelques soucis au boulot, rien de grave, mais ne souhaitais pas en parler à la maison. De plus, ...