1. Une prouesse - Fruit défendu - Cinq minutes


    Datte: 18/06/2024, Catégories: fh, inconnu, nympho, parking, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, fsodo, totalsexe, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    ... l’acte sexuel et bestial advenait.
    
    Parfois, on attendait son tour longtemps, puis on crachait son jus dans ma bouche et l’on filait.
    
    Je n’ai jamais été très pragmatique, je n’ai pas le goût des listes ni celui des comptes. Mais disons, et disons-le sans notion d’exploit, j’annoncerais tout de go, des centaines voire un petit millier de sexes d’hommes ont visité ma bouche. Et jamais, au grand jamais, protégée – le matériel sous blister n’a pas ma bonne fortune. Vous imaginez aisément qu’une revue de passage sur la pureté des membres n’est jamais au programme du jour. Je ne suis qu’à bouche que veux-tu, quantitative et experte.
    
    Alors sans retenue, sans critère, sans distinction de race, de couleur, d’appartenance religieuse ou politique, avec l’engouement et l’abnégation qui me caractérisent, j’ai sucé mille bites, avalé des fontaines de sperme. Eh bien ! Pour cela, pas d’infection, pas de prurit, pas de fièvre aphteuse ! Rien, nada, que dalle ! Gonocoque et chlamydia inconnus au bataillon.
    
    Alors, mesurez donc l’état de mon désarroi devant la véritable clameur de Benoit.
    
    Benoit qui, pour tout dire, suscitait chez moi un agacement. Son enjouement et les petits rires qui le faisaient glousser devant mon désastre oral me rendaient nerveuse, aux portes de la colère.
    
    Puis un retournement de situation me fit regarder Benoit comme l’homme par qui la parole arrive.
    
    Benoit toujours enjoué devant la douloureuse endémie.
    
    — Deux heures, disait-il…
    — Hum ? ...
    ... grognais-je d’impuissance (ce qui traduisait mon questionnement qui réclamait une clarification, mais sans les mots pour le dire), j’étais agacée.
    — Deux heures, répétait-il, deux heures entre l’ingestion et l’infection.
    
    Mon réveil avait été rude et ma nuit très courte. Couchée à quatre heures – et violemment sortie du lit par le mal qui me tenait, je n’eus aucun mal à faire le lien. J’avais mon coupable.
    
    Le couperet tomba, je fus terrassée. Quelques deux bonnes heures avant mon douloureux réveil, je laissais dans la nuit, un petit furieux qui en voulait à mon cul, quand je voulais le finir par la bouche.In fine, je revoyais le convoyeur de marchandise, plaquer mon corps vers son engin et le glisser dans ma bouche. Sa queue se frictionnait sans ménagement, son gland se heurtait jusqu’à déformer mes joues. Il lâcha son jus dans des cris de grossièretés répétitives. J’avais dans le même écrin le criminel et le crime.
    
    J’en étais là de mon constat, de l’aboutissement de mon enquête lorsqu’enfin Benoit m’annonça.
    
    — Une allergie croisée au latex.
    
    Mon Dieu, non, me dis-je. Sucer avec emballage est farouchement contre ma philosophie, contre ma déontologie. Impensable. Benoit déconne. Benoit est victime de son entrain. Si ce n’était jour de fermeture pour lui, je me serais rendue illico chez mon dentiste.
    
    — Allergie croisée au latex, reprit-il, et aux fruits.
    
    Et il me livra la clé de l’énigme. Ingestion de fruits contenant du latex et lui de citer en vrac une liste ...