1. Une prouesse - Fruit défendu - Cinq minutes


    Datte: 18/06/2024, Catégories: fh, inconnu, nympho, parking, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, fsodo, totalsexe, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    ... arrière. Il était plus léger. En filant vers Lyon, je pensais à ma perruque, mes cuissardes et le reste. Un cadeau pour la suivante.
    
    Avant, juste avant que je ne sorte du camion, Petit Gras m’avait lancé :
    
    — J’te dois combien ?
    — Rien, je t’ai dit, rien.
    — Ben ça alors, c’est la première fois que j’vois une pute gratis !
    — Je ne suis pas une pute, je suis une salope, une salope selon la classification de Lily-Rose.
    — Quésskel raconte, avait fait Petit Gras, complètement allumée celle-là !
    
    Je souriais aux anges.
    
    — Tu souris, mon amour.
    — Oui Marc, je suis heureuse.
    — Heureuse pour moi ?
    — Pour toi et pour moi, avais-je répondu.
    — Nous avons réussi une prouesse, fit-il.
    — Oui, tu peux le dire, mon amour, fis-je.
    
    Le croirez-vous ? Moi-même étais stupéfaite, anéantie et je pensais à un complot. Je consultai donc Benoit, un ami d’une amie, chirurgien spécialisé en gastroentérologie, que je préfère nettement à mon dentiste. Il me fit un diagnostic qui me rendit à une joie que je n’espérais plus.
    
    Il ausculta ma bouche un peu comme un archéologue, comme on découvre une grotte. Il poussait des petits cris, comme des interjections de plaisir. Moi qui connais Benoit, je fus d’abord surprise. Protestant et pasteur au temple, je l’imaginais difficilement se frottant sous sa blouse contre ma cuisse – mais je me ravisai bien vite.
    
    Il n’avait jamais vu pareille inflammation. Réduite à quelques verbosités incompréhensibles, je ne pouvais avouer à Benoit, ...
    ... l’origine de cette infection qui avait empli ma bouche en une demi-nuit. Je crus, au réveil, abriter un hérisson entre mes lèvres.
    
    J’étais fiévreuse, atterrée et tellement déçue, qu’une pareille affaire m’échoie. J’avais un entretien buccal irréprochable, proche de l’intégrisme hygiéniste deshousewives, enfin hors des normes. Mon activité buccale, il faut se rendre au fait, avait été bon train. Sans aller jusqu’à dire que j’avais sucé la flotte au grand complet du transport routier national, tout au moins je n’avais pas ménagé mon effort.
    
    Benoit éclairait mon antre buccal avec des contorsions de spéléologue. « Eh ! bien ma belle. Eh ! bien ma belle », répétait-il en boucle. Parfois, il entrecoupait avec un « alors ça, c’est fort de café » ; je n’avais jamais eu pour cette expression une grande tendresse. Mentalement comme un enquêteur acharné et opiniâtre, je convoquai devant mes yeux mi-clos, les bites qui m’avaient visitée, ces derniers jours. Je soupçonnais bien un grand échalas avec un membre mou, puis j’écartai la piste au profit d’un petit court sur pattes qui avait lancé : « tu vas la bouffer ma sale bite, salope ! »
    
    Je me perdais en conjecture et reconnaissais dans les queues disparates alignées devant moi que je n’en soupçonnais aucune et toutes à la fois. Une forme profonde de déception envoyait vers ma gorge, une bile amère qui m’enflammait jusqu’à verser quelques larmes. Mon goût de longue date pour les plaisirs du sexe m’avait conduite en des lieux où seul ...