1. Lasciate ogni vergogna, voi che…


    Datte: 17/06/2024, Catégories: fff, douche, fsoumise, fdomine, soubrette, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral lavement, orties, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... suggère-t-elle aux gamines en leur tendant le tout.
    
    Marie et Anaïs ont dépassé le dernier stade de la honte. Elles s’accroupissent sans plus de façons face à face pour retirer « l’usagé » et partager l’usage des accessoires d’hygiène. Elles ne rougissent même plus de se livrer à une pratique aussi intime sous les yeux de leurs aînées. Mais après tout, ne s’agit-il point-là de contingences naturelles et communes à toutes les femmes ? L’envie me vient de les embrasser, non pour leur courage orgueilleux mais pour leur crâne simplicité. Et, ma foi, je le fais !
    
    La Lune brille, le vent est tombé, la tiédeur monte de la terre. J’ai fui la fraîcheur traîtresse du tilleul. Je suis nue – est-il encore besoin de le préciser ? – et j’entends l’écho des jeux érotiques des autres. Je ne participe pas, je me suis isolée avec leur accord. J’ai eu mon content de jouissance depuis hier. L’abstinence, temporaire, me permet de mettre de l’ordre dans mes pensées et de revenir sur la suite du double lavement.
    
    Curieux comme on peut se sentir mal à l’aise après avoir cru se divertir d’un spectacle. Ce que les filles avaient ressenti, cette humiliation indicible, je l’avais éprouvée avant elles, mais je n’avais eu qu’une spectatrice, pas six. Six dont j’étais, en y prenant un plaisir mêlé de compassion, voire de culpabilité. J’avais mis ce mélange de sentiments sur le compte de mon inexpérience. Mes compagnes plus blasées, pourtant, ne me semblaient pas plus heureuses d’avoir assisté à la ...
    ... scène, y compris celles qui l’avaient dirigée. Manifestement, ce n’était pas leur amusement préféré. En avaient-elles le même souvenir que moi ? Était-ce un passage obligé ? Je m’en suis ouvert à Colette.
    
    — Tu as raison, nous sommes toutes passées par là, m’a-t-elle confirmé. Il faut apprendre à se déprendre de toute fierté, abandonner la moindre parcelle de pudeur jusque dans les actes les plus triviaux.
    — Vous ne m’aviez… Tu ne m’avais pas expliqué cela quand tu m’as donné un lavement. (Il m’arrive parfois de vouvoyer encore Colette, ce qui la fait sourire.)
    — Estime-toi privilégiée de l’avoir subi en privé, pour ton premier, a-t-elle remarqué.
    — C’est vrai Colette, merci.
    — Oh, mais tu en recevras un second en public dès que l’occasion se présentera, ne t’inquiète pas !
    — Comme tu voudras. Tu sais que je veux être une bonne élève.
    
    J’ai fanfaronné, malgré une pâleur que je n’ai pu cacher. Elle avait dit « un » second, pas « le ». Cela m’avait laissé supposer que d’autres pouvaient suivre. Perspective peu attirante ! Nous n’avons pas continué, la pose des bouchons d’orties allait commencer et je suis restée dans l’expectative. Avec une certitude : que ce soit lors du présent séjour ou d’un autre, je ne couperai pas à l’humiliation suprême…
    
    — Chantal a eu l’idée. À elle l’honneur, a annoncé Andréa à l’assemblée goguenarde (à deux exceptions près).
    
    J’ai donc ouvert la voie, du moins en l’occurrence car j’ai su plus tard que, bien évidemment, l’exercice était ...
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