Une parenthèse inattendue - Histoires de Sexe

Une parenthèse inattendue

... bord de la piscine, j’invitai Karine à s’installer sur un transat et lui offrit un rafraîchissement tout en lui demandant ce qu’elle avait prévu pour ce week-end.

— Rien de spécial, je viens de faire treize heures d’avion… alors, vois-tu, je vais rentrer chez moi et me reposer !
— Quand reprends-tu le travail ?
— Oh ! dans une semaine, j’ai pris quelques jours.

Sachant que personne ne l’attendait chez elle, je lui proposai de passer le week-end avec moi.

— C’est gentil à toi, mais je ne veux pas abuser ! répondit-elle.
— Tu n’abuses pas, c’est moi qui te le propose, et cela me ferait le plus grand plaisir que tu acceptes !

Elle marqua une pause et but quelques gorgées de jus de fruits. Voyant son embarras, je lui demandai :

— Alors, c’est oui ?
— Pourquoi pas ! répondit-elle, avec un grand sourire.

Elle s’approcha de moi et me fit un bisou sur la joue.

Avec la chaleur qu’il faisait, et comme nous avions les mêmes mensurations, je proposai à Karine un maillot de bain pour qu’elle se mette à l’aise.

— Non, non ! pas la peine ! Je vais me mettre en sous-vêtements… enfin si ça ne te dérange pas ?
— Bof, tu sais, sous-vêtements ou maillot de bain, c’est du pareil au même !

Dans la foulée, je l’aidai à enlever ses bottes. Sa jupe remontant pratiquement en haut des cuisses, j’entrevis sa petite culotte en dentelle qui laissait apparaître ses grandes lèvres. Elle ôta son gilet de cuir ainsi que son chemisier, découvrant sa belle ...

... poitrine enveloppée dans un petit soutien-gorge assorti à la culotte, la dentelle laissait deviner la forme des seins, bien galbés, et, en transparence, les tétons… puis elle fit glisser sa jupe pour se retrouver en petite tenue.

Je dus me rendre à l’évidence, maillot de bain ou sous-vêtements, ce n’était pas du pareil au même, bien au contraire ! Une lingerie en dentelle était bien plus affriolante et excitante. Karine inclina son dossier plus bas, me disant qu’elle allait se reposer un peu. Après ce voyage, elle avait besoin d’une petite sieste.

— Je vais faire de même, lui dis-je, après quoi, nous irons manger un morceau !

Elle ne répondit pas, je crois bien qu’elle dormait déjà. Avant de m’allonger, profitant de son assoupissement, je jetai à nouveau un coup d’œil sur ses cuisses et sa poitrine pour profiter de cette sensualité qui, quelque part, m’apportait un léger stimulus, mais sans très bien comprendre pourquoi, car, jusqu’à présent, je n’avais jamais ressenti d’attirance pour une femme.

Fermant les yeux, je me laissai aller à une douce somnolence. Je me mis à rêvasser, nous revoyant quelques années plus tôt. Je nous revoyais à cette période de l’adolescence où les pulsions sexuelles viennent réveiller le désir, où les séances de touche-pipi avec les garçons font place à de véritables envies de sexe se terminant presque toujours par une masturbation pour assouvir et soulager notre libido. J’avais souvenir qu’à cette époque, ...