Une parenthèse inattendue - Histoires de Sexe

Une parenthèse inattendue

... du tout le même intérêt. Lorsque Karine revint, je lui fis part de ce que j’avais observé, elle se mit à rire, en me disant :

— Tu n’as pas envie d’aller aux toilettes ?
— Pourquoi ?
— Que je puisse me divertir moi aussi ! Je pense que ton décolleté devrait faire naître autant d’effets que mon petit cul sur ces érotomanes !

Et une fois de plus, nous rîmes avec nos serviettes devant la bouche pour étouffer nos petits gloussements.

— De plus, ajouta-t-elle, je suis sûre qu’ils nous prennent pour des lesbiennes !

Tout en continuant de nous amuser de nos gaillardises, je lui glissai discrètement :

— Et puis tu copies sur moi, tu ne portes pas de culotte !

Karine fit l’air d’être offusquée, tout en continuant de rire.

— Comment peux-tu le savoir ? Et que veux-tu dire : je copie sur toi ?
— Connaissant bien cette jupe, l’élastique du sous-vêtement laisse systématiquement une empreinte à la taille. Et ce soir, je ne vois pas de trace ! Et je dis que tu copies, parce que moi non plus je n’ai pas de culotte !

Je la regardai droit dans les yeux et lui chuchotai :

— Tu veux vérifier ? Laisse tomber ta serviette et, en la ramassant, regarde sous la table.

Ayant ma robe remontée jusqu’aux cuisses, j’écartai les jambes. Elle fit tomber sa serviette et se pencha pour la récupérer.

— Ce n’est pas vrai ! dit-elle. Et toi, tu veux vérifier ?
— Bien sûr !

Je fis la même chose qu’elle et j’aperçus sa fente et sa petite ...

... toison.

Après nous être amusées comme deux gamines et avoir savouré, entre autres, huîtres, praires, bulots, palourdes, crevettes, langoustines et homard, le tout arrosé de cet excellent champagne, nous rentrâmes à la maison.

Sitôt arrivées, la première chose que nous fîmes fut d’ôter nos fringues et d’enfiler nos peignoirs de bain pour nous mettre à l’aise. Je me rendis à la cuisine, remplissant le blender des différents fruits frais dont je disposais, papaye, fraise, ananas, mangue, ajoutant de la glace pilée et une dose de vodka pour préparer un cocktail maison. J’invitai Karine à venir me rejoindre sur les chaises longues disposées sur la terrasse et à déguster le cocktail bien frais. Profitant de la douce fraîcheur sous un ciel constellé d’étoiles, nous nous racontâmes quelques épisodes de notre vie écoulée lors des cinq dernières années où nous étions séparées. Au bout d’un moment, Karine se leva et ôta son peignoir. Entièrement nue, elle me dit :

— J’ai envie de faire quelques brasses, tu viens avec moi ?

En plaisantant, je lui répondis :

— Bien sûr, il n’est pas question que je te laisse aller seule à la piscine ! Il faut que je te surveille !

Elle se mit à rire. Me levant à mon tour de la chaise longue, je laissai tomber mon peignoir pour me retrouver comme Karine, nue comme un ver. Elle me prit la main et nous nous dirigeâmes vers la piscine. Ensemble, nous plongeâmes, nageant sous l’eau jusqu’à l’autre extrémité du ...