1. Où Marie se libère


    Datte: 05/06/2024, Catégories: ff, fff, jeunes, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... râle, tremble, se calme, se fige, se détend, s’abandonne. Je caresse ses cheveux et j’embrasse son cou. Son orgasme s’apaise, mais pas son désir. Ni le mien.
    
    Le calme nous revient, pour peu de temps. Juste celui de recouvrer notre souffle et d’aérer la sueur qui nous lie. Nos poitrines, nos ventres, nos cuisses se séparent et, si faible qu’il soit, cet espace offre à nos doigts la chance de s’y glisser. Ils vivent leur propre vie, progressent de conserve, atteignent leur but ensemble, saisissent nos pubis, s’enfouissent plus bas, se noient dans un clapot tiède et visqueux. Les miens sont prudents et tâtonnent. Ceux de Marie sont hardis et s’enfoncent. Le soupir qui m’échappe est de reconnaissance, celui qui me répond n’est fait que d’impatience. Nos bouches se ressoudent et nos soupirs se fondent.
    
    La main de Marie épanouit ma vulve, la paume de Marie presse mon clitoris, les doigts de Marie pénètrent mon vagin, je gémis de bonheur. Ma main joue sur la vulve de Marie, ma paume masse le clitoris de Marie, mes doigts pétrissent les longues nymphes de Marie, elle gémit d’attente insatisfaite. Sa bouche se décolle de la mienne, l’instant d’un bref murmure.
    
    — Je ne suis pas vierge, Chantal, je vous en prie…
    
    Mon index plonge dans la moiteur d’une fente moelleuse. Les yeux de Marie brillent et ses paupières battent. Mon majeur rejoint l’index. L’entaille les accueille, sa douceur les aspire. Les doigts de Marie s’agitent et virevoltent en moi. Je replie les miens, je les ...
    ... allonge, je recommence. Je parcours ses muqueuses, les visite, cherche leur point sensible. Elle m’imite, s’applique, me devance, et déclenche une houle qui envahit mon ventre. Mon bassin se jette sur la main qui le fouille. Je pistonne la chatte qui vient à ma rencontre. Je déchaîne à mon tour les ondes et leurs spasmes.
    
    Nous nous empalons cambrées l’une vers l’autre. Nous nous branlons offertes l’une à l’autre. Nous pleurons, nous râlons. Nous jouissons enfin longuement l’une et l’autre, frissonnantes et comblées.
    
    Voisins, voisines, arbres, plage, sable, soleil ou mer, le monde a disparu.
    
    — Madame ? Madame ? Hé ho ! Madame, réveillez-vous !
    
    Je sommeille. Je me repose. Je suis bien, quoi ! Qui vient ici troubler ma quiétude ? J’ouvre un œil à contrecœur. Le soleil m’éblouit, je le referme. Marie se racle la gorge et remue contre moi. Nouvel effort, j’ouvre les deux yeux. Un képi. Bizarre ! Un képi au-dessus d’une tête hilare, au bout d’un corps brun. Un corps de femme, mais très bun. Très, très brun. Et nu. Absolument nu, à l’exception de ce képi, avec flamme et grenade, là-haut, et d’une courte pelisse noire, drue et bouclée, au milieu.
    
    — Bonjour, Madame. Gendarmerie nationale. Vous allez bien ?
    — Heu, oui… Qu’est-ce qu’il…
    
    Comment ça, Gendarmerie nationale ? Une gendarmette ? À poil ? Je n’ose pas regarder au-delà des jambes interminables qui me surplombent. Peine perdue, elles se plient, ces jambes.
    
    Et elles s’écartent, elles s’ouvrent. Une fissure ...
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