1. Où Marie se libère


    Datte: 05/06/2024, Catégories: ff, fff, jeunes, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    La connaissance mutuelle entre Chantal, sa fille et Marie, leur jeune invitée a si bien progressé que nulle pudibonderie n’existe plus entre elles.
    
    La fin de journée a apporté hier une donnée nouvelle dans le train-train où s’installait notre vie d’insouciance. La responsable de la chorale universitaire que fréquente Manon – je parle du chœur, pas de sa cheffe – requiert instamment ses services pour remplacer une autre choriste malade. Ma fille avait réussi à se faire dispenser de cette tournée estivale, au grand plaisir de sa doublure ravie d’avoir seule la vedette. Mais avec la défection de celle-ci, sa présence est devenue, paraît-il, indispensable pour les solos. C’est flatteur et enquiquinant.
    
    Il s’agit de partir à l’autre bout de la France – j’exagère à peine – pour assurer la suite des représentations. Une affaire de quatre semaines et pas question d’emmener la copine Marie avec soi. Mes deux gamines sont effondrées, l’une partagée entre gloriole et remords, l’autre désespérée de voir partir sa tendre amie. La soirée a été pénible, je les ai réconfortées de mon mieux en les encourageant à ne pas perdre un seul instant de la nuit à se morfondre. Un mois est vite passé si l’on accumule assez de doux souvenirs pour nourrir l’absence.
    
    Si j’en juge par le remue-ménage dans leur chambre cette nuit et leurs yeux ce matin, elles ont bien suivi mes conseils. N’importe, le trajet jusqu’à la gare a été aussi triste et taciturne que le ...
    ... petit-déjeuner. Maintenant, debout sur le quai, elles n’arrivent pas à se décoller l’une de l’autre. Je respecte leur peine jusqu’à l’extrême limite, mais à l’annonce de départ du train, je les sépare pour, quand même, dire au revoir à ma fille.
    
    — Prends bien soin de Marie, Maman, me souffle Manon à l’oreille en m’embrassant. Fais-lui plaisir autant que tu peux, s’il te plaît. Elle t’adore !
    — Du plaisir dans tous les sens du terme, essayé-je de plaisanter, c’est ce que tu veux dire ?
    — Je te le demande.
    
    Mais c’est qu’elle est sérieuse ! Un dernier petit signe de la main, un dernier hochement de tête appuyé, avant que la porte de la voiture – en première, s’il vous plaît – ne se referme, il n’y a pas de doute sur sa pensée. Marie, toute à son chagrin, les yeux pleins de larmes, n’a rien remarqué. Je la prends affectueusement par les épaules tandis que la rame s’éloigne.
    
    — Allez, viens, ma puce, on va déjeuner à la plage. Il faut se changer les idées !
    
    Je dois insister pour l’arracher au quai. Elle fixe encore les rails vides, le regard perdu sur la courbe où le train a disparu, en refoulant de longs sanglots. Enfin, elle se met en marche… C’est pour m’attraper par la taille et se serrer étroitement contre moi. Sa tête pèse sur ma poitrine, pas si généreuse, mais accueillante, pour y trouver le réconfort. Les gens doivent penser qu’elle a perdu père et mère pour se blottir ainsi dans les bras de sa tante. Je caresse tendrement ses cheveux.
    
    — Ne pleure plus, ma ...
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