1. Où Marie se libère


    Datte: 05/06/2024, Catégories: ff, fff, jeunes, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... nous surprend et nous nous serrons plus étroitement pour l’affronter.
    
    Les raisons du désir défient la logique : aucun obstacle n’empêche plus de nous donner du plaisir, et nous n’en faisons rien. Nous pourrions nous souder la bouche dans un baiser passionné, et nous nous contentons d’échanger des regards affectueux. Nous pourrions nous dévorer les seins, et nous nous amusons simplement à nous les arroser. Nous pourrions nous astiquer réciproquement la chatte, et nous baignons chacune la sienne sans oser presque nous regarder. Et le plus curieux ? Cette promiscuité complice nous suffit !
    
    Combien de temps restons-nous dans ceno man’s see des sens ? Trois quarts d’heure ? Une heure ? Le temps n’existe plus, ou peut-être l’annihilons-nous pour distraire notre pensée de l’inéluctable dont nous sommes certaines. Nous prolongeons cette réalité suspendue en décidant de confier à l’évaporation le séchage de nos corps, et(est-ce bête d’avoir oublié les serviettes !), pour favoriser l’opération, de nous promener à la lisière des vagues.
    
    Nous voilà parties, bras dessus, bras dessous, parlant de tout et d’autre chose, échangeant de loin en loin des bises sur la joue, comme des amantes de longue date. Deux femmes nues sur cette plage, c’est naturel. Une jeune femme et une moins jeune se baladant ensemble, c’est banal. Deux jeunes filles ou deux dames enlacées, c’est plutôt courant aussi. Mais une jeunesse de vingt et quelques ans avec une quarantenaire avancée, qui se pressent ...
    ... l’une à l’autre, qui se bécotent, qui se caressent les fesses ou qui s’agacent le bout des seins, cela peut susciter l’attention, même pour des habitués du naturisme local.
    
    Le sable s’est peuplé depuis notre arrivée. Oh, ce n’est pas la foule des textiles, chaque place est éloignée de ses voisines, mais à portée de vue, malgré tout. Nous passons en revue des couples mixtes ou du même sexe, quelques femmes isolées, beaucoup plus d’hommes seuls, et bien sûr les inévitables curieux du jour trahis par la marque des maillots. Nous croisons des regards blasés, curieux, indulgents ou envieux, dont nous n’avons cure, voire des sourires engageants qui nous égayent et de rares mimiques réprobatrices qui nous font rire.
    
    Deux vraies gamines écervelées, quoi ! Mais les fous rires vous titillent souvent la vessie, et Marie commence à se tortiller de façon significative. Moi-même, je sens poindre un petit besoin que la seule évapotranspiration ne satisfera pas. Sans compter que l’heure avance et que nous sommes bien loin maintenant de notre table réservée pour le déjeuner. J’avise un duo sympathique de brunes cinquantenaires qui nous observe avec bienveillance. Vu tout l’attirail dont elles sont entourées, elles doivent sans doute avoir une montre.
    
    — Bonjour, Mesdames. Pardon de vous déranger. Pourriez-vous me dire l’heure, s’il vous plaît ?
    — Ce n’est pas un dérangement, c’est un plaisir, m’assure une belle voix chaude.
    
    Même couleur des cheveux, mêmes yeux marron-vert, même ...
«1...345...13»