1. Où Marie se libère


    Datte: 05/06/2024, Catégories: ff, fff, jeunes, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... concessions pour ne pas retarder le plaisir qu’elle attend. Elle se précipite déjà vers la plage, je freine son enthousiasme.
    
    — Hé, pas si vite ! Tu ne crois pas qu’il vaudrait mieux quitter nos dessous ici ?(Quelle idée stupide d’avoir mis des sous-vêtements !) Le sable dans la culotte, ce n’est pas génial !
    
    L’habitacle de ma voiture se transforme en cabine de plage. Les soutiens-gorge, c’est facile, mais pour retirer nos slips, nous nous tortillons en riant. On se soulève, on se cogne, ça coince. Je l’aide, elle m’aide, nous réussissons. Son gousset est mouillé, le mien aussi.
    
    Marie rougit, je ris. Elle se détend. Je lui montre ma culotte, elle me tend la sienne. Nous en comparons les fonds, nous n’avons rien à nous envier. Je fais mine de les renifler.
    
    — Oh, vous aimez sentir ça, Chantal ?
    — Tu ne le fais jamais ?
    — Si…
    — Ben alors ! Je connais peu de filles qui ne le fassent pas, mais là, on les échangerait que ça ne se verrait pas…
    — Chiche !
    
    J’en reste muette. Puis je lui donne mes dentelles et pose mon nez sur les siennes. Mais cette fois, je les respire profondément sans la regarder. Je retrouve ce mélange vanille/agrumes, mais la culotte est trop propre, l’adoucisseur dénature le parfum de la cyprine. Tant pis !
    
    — Tu sens bon, ma puce…
    — Vous aussi, Chantal.
    
    Elle m’a imitée, les yeux fermés, ma culotte sur sa bouche, l’inspirant à grands traits. Je me secoue.
    
    — Rangeons tout ça et allons nous rafraîchir la minette avant de mouiller ...
    ... aussi les sièges !
    
    Dix secondes après, nous courons pieds nus sur le goudron vers la plage. Le sable est chaud, lui aussi, et le soleil a tôt fait d’effacer toute trace sur les tissus qui couvrent nos fesses. La marche est longue et pénible jusqu’à l’espace où s’oublie l’indécence. Nous sommes en sueur bien avant d’atteindre la paillote qui en marque la limite. C’est un vrai bonheur de se délester des robe, jupe et tee. Le ridicule ne tuant pas, je m’en donne à cœur joie en tendant ma robe comme une voile au-dessus de moi, toute nue, le sac à main en bandoulière.
    
    Marie se marre. Francis, le patron du resto, aussi.(Pourquoi s’appellent-ils tous Francis ?) Je le connais bien, je lui confie mon sac ainsi que la jupe et le tee de Marie, et lui commande deux grands Vichys menthe – radical contre la soif – en réservant une table pour treize heures. Il me rajoute d’autorité une bouteille d’eauking size. Il sait prendre soin de ses clients. Je repars, lestée de l’indispensable liquide.
    
    Je nous déniche enfin un trou herbeux assez discrètement situé où étaler ma robe. Quelques pierres judicieusement laissées par les précédents occupants – ou occupantes : tout se voit en ces lieux – l’empêcheront de s’envoler. La brise marine nous enveloppe de caresses, Marie a oublié son chagrin. Les deux ou trois dizaines de mètres qui nous séparent de la mer sont franchis allègrement, la main dans la main. Nous nous enlaçons sans souci de pudeur pour nous jeter dans l’eau. Sa froideur relative ...
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