1. Où Marie se libère


    Datte: 05/06/2024, Catégories: ff, fff, jeunes, inconnu, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... n’est-ce pas ? Je me permets tout au plus un enlacement réciproque avec Marie, pour bien marquer le caractère avéré et consenti de nos actes. Je regrette seulement d’être privée de la vue d’un émoi antillais, plaisant, bien que gendarmesque.
    
    La nouvelle venue se recompose un visage impassible après l’embarras de nous revoir de près. Je découvre sa silhouette rosie par le soleil, moins grande et plus rondelette que son aînée, agrémentée d’une petite poitrine aux formes douces et d’une toison taillée si rase(est-ce la coupe réglementaire ?) qu’on ne peut en deviner de prime abord la couleur exacte. Ce doit être le brun, au vu des cheveux courts que libère le képi ôté sur un ordre muet.
    
    Le vaste sac qu’elle porte se veut de plage. Il est du même terne acabit et paraît aussi lourd que celui de la première arrivée. Je doute qu’ainsi équipées, on puisse vraiment les prendre pour deux touristes en vacances. Elles s’entretiennent à mi-voix quelques instants avant de se retourner vers nous, la plus jeune en retrait et les yeux ailleurs. Il me semble plus correct de nous mettre debout pour entendre leur verdict.
    
    — Ma collègue a vérifié vos identités, tout est en règle, me rassure la Vénus militaire des Îles. Nous ne vous importunons pas plus longtemps et vous laissons à vos occupations… Toutefois, poursuit-elle dans un demi-sourire, soyez plus discrètes à l’avenir.
    — Je m’en souviendrai, admets-je volontiers. Et je serais ingrate de me plaindre de votre visite. Au contraire, ...
    ... je vous suis très reconnaissante de votre aimable indulgence, Madame…
    — Maréchal des Logis Chef Camille S**, m’informe-t-elle en esquissant un garde-à-vous(pas de salut sans képi, mon mari me l’a dit) avant d’ajouter plus bas : merci pour votre agréable coopération, Madame D*… Bon après-midi. Au revoir !
    
    Elle s’éloigne, me laissant soulagée et perplexe.(Aurions-nous servi de cobayes ?), mais nous offrant la vision d’un dos parfait aussi sombrement éclatant que la magnifique paire de fesses qui le prolonge. Le contraste avec la pâleur de celles de sa jeune collègue est saisissant. Non, désolée, croire à l’incognito de ces deux-là tient du rêve. Quoi qu’il en soit, la je-ne-sais-quoi-Chef, au moins, a retenu mon nom. Il ne me serait pas déplaisant de la croiser à nouveau ici.
    
    D’ailleurs, n’a-t-elle pas insisté sur ses derniers mots, ou me fais-je des idées ? L’image d’un autre contraste, de noir et de rouge, me revient à l’esprit.
    
    — Eh bien ! Je ne m’attendais pas à ça. J’étais très gênée, vous savez ! Sans vous, je ne sais pas ce qu’il se serait passé.
    
    La voix hésitante de Marie me tire de mes réflexions. Je tapote la main qu’elle crispe sur mon poignet.
    
    — Je pense que je n’y suis pour rien, tu sais. Honnêtement, j’étais désorientée moi aussi. C’est peut-être ta jolie personne et ton petit minou qui ont amadoué la belle gendarme.
    — C’est vrai qu’elle était belle, et elle n’avait pas l’air sévère, et son attitude était si…
    — Impudique ?
    — Oui…
    — Tu n’as pas ...