1. « Josy » Épisode 24 : La petite salope au « Paradise-Club »


    Datte: 02/06/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... demandant un employé avec ce genre de qualités tout en étant méticuleux et compétent, je lui avais soulevé l’idée de Jean-Lou qui avait pensé à Philippe. Il me répondit qu’il allait justement me le proposer : « Il est jeune mais tu seras très contente de lui. En plus il est autonome, c’est l’idéal pour toi comme pour moi. »
    
    Après l’acceptation du devis, avec Alain nous avions convenu d’un rendez le lundi soir à 18 heures. Je lui avais demandé si Philippe pouvait se joindre à nous, afin qu’il prenne connaissance des lieux et du choix des divers coloris et qu’il puisse faire ses commandes. Je ne savais pas si son patron s’était douté de quelque chose, mais ce soir-là, lorsque j’ouvris la porte et que je m’aperçus que Philippe se présentait seul, avec tout son petit matériel de présentation, je fus agréablement surprise. Il avait changé, non seulement il était toujours aussi beau garçon, mais il était devenu un homme à part entière avec sa légère timidité il me dit :— Mon patron s’excuse, il est retenu chez un client. J’espère que cela ne vous dérange pas si je viens seul.
    
    Cela ne me dérangeait nullement, au contraire, j’avais presqu’envie de lui faire une drague en bonne et due forme, dès ce soir. Néanmoins, il ne m’en laissa pas l’occasion, refusant même le verre que je lui avais proposé de prendre, avant de commencer. Le connaissant déjà, je le tutoyais : « Tu es pressé ? Quelqu’un t’attend ? Une petite amie, peut-être ? Il m’avait souri timidement, fut un peu gêné et ...
    ... avait légèrement rougi, se demandant si je blaguais ou pas. Puis, en grand professionnel, il fit le tour du sous-sol et de toutes les pièces du RDC en prenant quelques notes sur le plan qu’il avait dans les mains. Ce qui ne l’avait pas empêché de m’observer du coin de l’œil pendant toute la visite.
    
    Jean-Lou avait entièrement raison, ce jeune homme m’admirait, me désirait, cela ne faisait aucun doute. Cependant, il devait se dire que j’étais pour lui, simple ouvrier peintre, une femme inaccessible. S’il avait connu mes réelles intentions, il m’aurait sauté dessus à la première occasion. Nous nous étions installés côte à côte sur la table de la salle à manger afin de définir les papiers peints et les coloris de peinture parmi ses catalogues et ses diverses planchettes de coloris. Philippe avait du goût, je le laissais me conseiller et lui souriais tout en lui touchant sa main ou son genou avec ma jambe proche de la sienne.
    
    En fin de compte, je l’avais bien chauffé, sans aller plus loin car il me plaisait beaucoup. À ce petit jeu, j’en avais mouillé ma petite culotte de soie, je regrettais de l’avoir laissé partir. Seulement, je n’avais pas voulu être trop directe en lui montrant trop rapidement mon désir de coucher avec lui. Je voulais plutôt le faire languir, et qu’il ait l’envie folle de me posséder tout en continuant à me respecter. J’aurais aimé qu’il fasse le premier pas et pour cela, j’étais bien décidée à l’aider. Après avoir pris l’apéritif, ce qu’il avait accepté ...
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