« Josy » Épisode 24 : La petite salope au « Paradise-Club »
Datte: 02/06/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... m’annonça que nous faisions dix fois la bascule, malgré les frais. Loyer dérisoire, le personnel en extras et l’achat des boissons, le bénéfice était énorme, en ouvrant uniquement le samedi et la veille d’un jour férié.
Avec près de deux cent bouteilles de whisky et autres alcools, nos cinquante fûts de bière, le tout écoulés chaque mois, notre fournisseur était aux anges. Il n’y avait pas que lui qui se frottait les mains, le responsable de l’agence bancaire était aux petits soins avec moi, sans que j’aie à le sucer, il m’avait fait obtenir un prêt avec des intérêts plus qu’avantageux lorsque j’avais acheté, un an plus tard, une belle villa à Beauville sur Drèze où résidait ma mère. En effet, ça ne s’était pas arrêté là, lorsqu’un soir j’avais rencontré le patron du « Whisky-Club » une discothèque en centre-ville, celui-ci m’expliqua qu’il avait tenté d’ouvrir jusqu’à 2 heures du matin, les soirs de la semaine, et l’essai était plutôt concluant, la recette n’était pas celle d’un samedi-soir, mais n’était pas négligeable.
Ce fut Jean-Lou qui me présenta le propriétaire de la discothèque du centre-ville. Nous avions rencontré Marco dans le cabinet d’avocat de son père et en galant émigré italien, ce bel homme m’avait gentiment invité à passer dans son club le soir-même. L’ayant trouvé très attirant, malgré son fort égo, Françoise n’étant pas disponible, je m’étais présenté seule ce soir de juin 77. Le « Whisky-Club » avait une surface représentant le tiers du « ...
... Paradise-Club », cependant faisant le plein tous les week-end, nous ne nous considérions pas comme concurrents. Ce qui avait facilité notre rapprochement, nous avions beaucoup parlé affaire ce soir-là.
Néanmoins plus le temps passait, le champagne aidant, plus j’avais envie de coucher avec lui. N’étant pas très entreprenant avec moi, je pensais que je ne l’attirais pas, j’avais donc essayé de tenter une approche directe, afin d’en être sûre et ce fut à cet instant que je compris qu’il était homo comme mon chéri : « Je suis étonné que Jean-Lou ne t’en ait pas parlé. Mais attends, j’ai une surprise pour toi. » Il s’installa à côté de moi et sortit de sa poche un joint qu’il alluma et me tendit cette cigarette conique. Je n’avais jamais fumé de tabac et encore moins de résine de cannabis et ce n’était pas ce soir que j’allais commencer. Je l’avais quitté quelques instants plus tard, frustrée mais en bons amis.
Même la petite salope que j’étais, je n’étais pas parvenue à mes fins, je dus avoir recours cette nuit-là, à la masturbation. Malgré tout, mes rencontres furent toujours bénéfiques pour moi, là encore ce ne fut pas une exception. Pendant notre discussion professionnelle avec Marco, ayant trois campings à moins de 15 km de la discothèque, sur la Drèze, celui-ci me donna l’idée d’ouvrir tous les soirs pendant les congés d’été. J’avais donc suivi ses conseils et après avoir fait de la publicité auprès des estivants, le « Paradise-Club » en salle réduite, tourna à plein régime ...